"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Un soir de quiétude, assis à ma table, directement sur le clavier de mon ordinateur, j'avais commencé à écrire cette sordide histoire de petit fonctionnaire qui décidait de faire le ménage autour de lui... la petite histoire était devenue un livre, un roman, presqu'à mon insu : la vie privée d'un homme devenu serial killer... sa vie, son oeuvre, ses amis, ses victimes, ses voisins, ses amours. » Ce serial-killer, qui est-ce ? Le connais-je ? Suffisamment en tout cas pour que j'écrive un ouvrage sur lui, sa vie, son oeuvre... Est-ce un ami, un collègue, un voisin ? Ce sentiment d'être intime... familiarité, promiscuité... comme si c'était moi... Est-ce moi ? Tous les faits, tous les personnages, je sais ce qu'ils et qui ils sont, je les ai connus... presque tous... Ont-ils tous rencontré la longue lame effilée que je porte généralement sur moi ? Didier Larèpe est né un mercredi de 1958 à Châlons-sur-Saône, Bourgogne, pays du bon vin. Élève moyen mais souvent remarqué pour ses tenues ou ses idées saugrenues, il se lance très jeune dans la peinture, dans la lecture et la musique. Devenu grand, il se fait une place dans le petit monde de la culture et décroche son premier poste de directeur des affaires culturelles à vingt-cinq ans. Il ne cesse depuis, avec femme et enfants, de multiplier les expériences et de parcourir la France : Nord, Poitou-Charentes, Vendée, Champagne-Ardenne et aujourd'hui Lorraine Autant de lieux que l'on retrouve dans son roman.
Ma vie….. et oui, il s’agit bien de la vie de Didier Larepe dans ses multiples emplois dans la fonction publique, dans le social ou dans la culture, dans les divers lieux de France où il a vécu.
Dans les bras de la mort…….et oui, les morts s’accumulent autour de lui. Ceux qui font trop de bruit, les beaufs en quatre-quatre, les gueulards, les collègues gênants, les clochards qui puent….bref, tout ce qui entrave son chemin et tout simplement gêne son bien-être, il supprime.
Soit par pulsion, soit par calcul, cet insatiable serial killer poursuit son chemin, inlassablement.
Un brin misanthrope Didier Larepe ?
Des envies de meurtre parfois ?
Ou n’est-ce que l’état d’esprit d’un assassin fictif ?
On n’est pas sans penser à Morts aux cons de Carl Aderhold.
El là aussi, après la jubilation du début, une petite lassitude s’installe à la description de ces assassinats répétés.
L’écriture et le style sont agréables, le mélange autobiographie/fiction est surprenant et inhabituel dans le thème choisi.
Un petit bémol pour la mise en page que je n’ai pas trouvée très agréable, une impression de longs et larges rectangles sans beaucoup de respiration.
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