"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le 16 mai 1871, la colonne Vendôme, symbole des guerres napoléoniennes pour les uns, oeuvre d'art pour les autres, a été détruite. Après la Commune de Paris, Gustave Courbet, accusé à tort d'être seul responsable de la démolition, a été traduit devant un conseil de guerre. Le meilleur ami de mon père, Jean, un peintre que je connais depuis l'enfance, m'a mise sur la piste de cette énigme historique et judiciaire comme on commande une enquête à un détective privé. Que reprochait-on au juste à l'artiste ? Son engagement socialiste ? D'avoir transformé les regards sur la société en remplaçant, dans ses toiles, les dieux et les rois par de simples mortels ? À mesure que je suis remontée à la source de l'affaire, l'enquête a pris un tour plus intime. Et très actuel. La politique, la culture, l'art pour tous, la radicalité : autant de questions qui m'occupent et traversent Ma vie avec Courbet. S.T.
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