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Dans les années cinquante, le Maroc était encore sous protectorat français. Touria Chaoui, jeune fille issue de la bourgeoisie de Fés, s'est distinguée par sa passion pour l'aviation. Malgré les obstacles et la réticence des autorités à admettre qu'une jeune fille marocaine puisse accéder à une formation de pilote, Touria, appuyée par son père journaliste et écrivain, fut inscrite à l'école d'aviation de Tit-Mellil.
Elle décrocha brillamment, le 17 octobre 1951, son brevet de pilotage délivré par l'armée de l'air française. Elle avait tout juste seize ans. L'événement a une portée historique qui fut relatée par la presse internationale. Touria était la plus jeune pilote mondiale et la première aviatrice du monde arabe.
À cette époque, le Maroc revendiquait son indépendance. Les autorités françaises avaient exilé le roi Mohammed V. La résistance marocaine s'était organisée. Touria devenait un symbole de militantisme et d'émancipation de la femme marocaine. Elle fut assassinée au volant de sa voiture le jeudi 1er mars 1956, veille de l'indépendance du Maroc. La présence française n'avait plus aucune raison de l'éliminer, le Maroc ayant acquis sa souveraineté..
La question reste posée : « Qui fut le commanditaire de cette lâche exécution ? » Touria venait d'avoir vingt ans. Ce crime est toujours non élucidé.
Son jeune frère unique, qui avait onze ans, ayant assisté à sa mort, a décidé de lui rendre hommage à travers ce livre.
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