"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Au cimetière de Saint-Véran, c'est jour d'enterrement. Tous sont venus pour accompagner Ophélia dans son ultime voyage. Une scène virtuelle surréaliste que peut contempler la défunte, invisible à la vue des participants. Ophélia se souvient des jours heureux, des moments d'interrogation, de ce temps qui a passé si vite, entre révolutions et déceptions. Elle raconte ces instants de complicité spirituelle ou physique, ces relations qui se vivent dans la distance et dans l'absence. Ces passions qui nous envahissent quel que soit notre âge... Ce qui surgit au cours de cette évocation, sur le double mode du fragment et de la réminiscence des dernières années de vie de la défunte narratrice, c'est la vie, avec ses lourdes questions et ses bonheurs inespérés. Ne versant jamais dans le lugubre ou le doloriste, dans le compassionnel ou le pathétique, cette oeuvre exprime avec sagesse la douce reconnaissance d'avoir existé, d'avoir aimé, d'avoir été aimé. Un texte qui ne connaît pas le terme « regret », mais qui chante bien celui d'« espérance ».
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