"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Au goût citron.
- C'est une parole révolutionnaire qui traverse le geôlier et le maton en vue d'une réconciliation possible.
- Ce sont les cartes postale d'amour envoyées à sa femme.
Après Toi, le possible chimérique paru dans la même collection en 2015, Maxime N'Debeka nous revient avec l'une de ses oeuvres phare des années 70 dont l'actualité, hélas, pas variée d'un pouce. Il nous appartient de lire et faire découvrir ses recueils de poèmes qui, sur le continent africain, sont peutêtre les seuls dignes du qualificatif de révolutionnaires.
Salué à sa parution en 1975 comme un poème majeur de la littérature congolaise par Sylvain Bemba, Jean-Baptiste Tati-Loutard et Henri Lopes, L'Oseille / Les citrons n'a pris une ride en plus de cinquante ans. La petite République du Congo est passée de 980 000 habitants à environ trois millions à ce jour - un effectif qui accroît d'autant son malheur. Dans cette édition du jubilé, l'auteur l'accompagne d'une postface qui éclaire pour la première fois sa rédaction.
Maxime N'Debeka ne nous livre pas seulement ses « carnets de prison », il nous y fait entendre aussi le cri des bagnards mêlé à l'espoir, lorsque le prisonnier est étreint au petit matin par la nostalgie de son épouse et de son fils. L'amour dispute son coeur à la colère, et quelquefois le criminel vole au secours du révolutionnaire.
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