"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'ouvrage de Gabrielle Dufour-Kowalska, écrit Jeanne HERSCH dans sa Préface, s'arrache délibérément à son époque. Il refuse l'histoire et la psychologie. Il ignore, avec une sorte d'innocence violente, les trous de serrure par lesquels le moi guette autrui pour mieux se guetter lui-même. Il ne dénonce rien, sinon, par le seul contraste. la médiocrité de visées courantes. Il refuse de flotter sur la vague de l'histoire. Il se maintient immobile, comme si un seul problème avait à jamais élargi et fixé un regard insatiable. Quelle est l'essence de l'Origine ? Telle est en effet l'unique question qui inspire ce livre. Écartant d'emblée toute considération historique sur le thème de l'Origine dans la philosophie, l'auteur y poursuit une recherche métaphysique pure en prenant pour point de départ la simple notion d'Origine. Signe ouvert sur un sens transcendant, ainsi apparaît dans la première partie du volume la structure formelle de ce terme énigmatique qui appelle un concept capable de l'achever. L'accomplissement conceptuel de l'Origine, G. DUFOUR-KOWALSKA le découvre dans l'Ethique de Spinoza, comme l'oeuvre propre de cette « métaphysique existentielle », à laquelle est consacrée toute la seconde partie de l'ouvrage. L'interprétation qui en est ici donnée, souligne à ce propos le préfacier, est à la fois rigoureuse au niveau de l'enchaînement des thèmes et existentielle lorsqu'elle en saisit la convergence et la visée unique.
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