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Accrochés à leur petite eglise comme le chêne de leur bocage à son talus, ils sont encore quelques centaines à vivre et à pratiquer selon les traditions antérieures au concordat.
Ils n'ignorent pas qu'ils forment un îlot sans cesse menacé, que les gens tout autour vivent autrement. le mariage est le ciment qui soude leur communauté, la fidélité leur orgueil. ils n'ont pas connu un divorce depuis deux cents ans. aussi, quand danièle, la fille de l'un des principaux responsables de la dissidence, quitte sa maison, son mari, ses enfants, l'émotion est considérable. toute la tribu va se mobiliser pour la retrouver et la ramener.
En se demandant si la petite eglise ne vit pas le commencement de la fin. naturellement, cela se passe en vendée.
De nos jours, en Vendée, se perpétue la tradition de la Petite Eglise. Une petite communauté de dissidents de l’Église catholique, de « vieux croyants », de descendants de Vendéens qui n’ont jamais accepté les « nouveautés » du Concordat imposé par Napoléon Ier. Sans prêtre ni évêque, ces irréductibles continuent à pratiquer leur religion selon les traditions et les rites qui étaient en vigueur avant la Révolution Française. L’un d’eux, le grand-père Pierre Chancelier, propriétaire d’une fabrique de cordonnerie depuis toujours dans la famille se fait du souci quand il constate l’absence de sa fille Danièle aux cérémonies de l’Ascension. Avec le mari, Xavier, et leur trois enfants, ils partent à sa recherche et finissent par trouver, caché dans une armoire, un billet où elle précise qu’elle est partie de son plein gré. En réalité, elle s’est enfuie pour rejoindre son amant, photographe de passage… Le scandale est immense pour ces gens qui n’ont pas vu le moindre divorce depuis deux siècles !
« L'orgueil de la tribu » peut être classé comme un roman de terroir avec arrière-plan historique ou comme roman psychologique et sentimental. Très bon écrivain, Yves Viollier dispose d'un style fluide et agréable à lire. Il sait montrer tous les ravages qu’une défection de la mère peut occasionner dans une famille particulièrement en ce qui concerne les enfants. L'intrigue s'achève en happy end gentillet, ce qui pourra décevoir certains lecteurs attachés au réalisme et à la vraisemblance. Ce qui m’a le plus déçu, c’est le peu d’éléments apportés sur la vie quotidienne, l'organisation sociétale de ces « Amish » français, qui, s'ils existent vraiment, ce dont je ne doute pas, doivent forcément se comporter différemment du reste de la population. Dans le même ordre d'idées, le volet historique de cette histoire me semble insuffisamment exploité. Au total, un bon livre de l’auteur, mais sans doute pas le meilleur.
ce n'est pas ce que j'ai l'habitude de lire mais l'histoire est touchante. on y découvre une communauté vivant à part et une jeune femme en rupture avec les siens.
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