A gagner : des exemplaires de cette BD jeunesse sur fond de légendes celtiques !
Fils d'immigrés italiens et double déguisé de John Fante, Dominic Molise voit son père tomber du piédestal sur lequel il l'avait placé. Lors d'un week-end fatidique dans une mine, le jeune homme devra affronter la face cachée insoupçonnée de celui qu'il voyait comme un humble et honnête poseur de briques.
On retrouve dans L'orgie les thèmes chers à l'auteur : le mensonge du père, la piété d'une mère, le rêve américain du fils. Entre humour et désespoir, Fante dynamite allègrement les relations familiales, la fin de l'enfance et les illusions perdues.
Pour écrire L'orgie, comme son Vin de la jeunesse, Fante a pressé, furiosissimo, Les Raisins de la colère. De la vendange, le père Steinbeck tirait une morale ; malgré l'adversité, Fante en rapporte d'abord une extraordinaire énergie. Du désespoir ?
Michel Grisolia, L'Express Traduit de l'anglais (États-Unis) par Brice Matthieussent
Mon premier John Fante à l'occasion de la réédition complète de son oeuvre chez 10/18. Aucune explication rationnelle pour expliquer pourquoi j'ai mis autant de temps à ouvrir un livre de ce grand auteur américain.
Deux nouvelles donc, L'Orgie et 1933 fut une mauvaise année, qui se lisent comme un seul roman puisqu'on suit le même personnage d'abord âgé d'une dizaine d'années puis de 17 ans.
On entre direct dans l'histoire des Etats-Unis de la première moitié du XXème siècle, du rêve américain promis aux immigrés mais qui n'a souvent entraîné que désillusions et déboires, ses excès, ses passions. Sortir de la pauvreté coûte que coûte, se débarrasser du complexe qu'elle entraîne, voilà le thème qui affleure tout au long des pages.
Mais on n'est pas chez Steinbeck, pas de dénonciation sociale directe, pas de roman politique frontal. Là, on pénètre avant tout dans l'âme humaine, sa complexité, ses contradictions, ses rêves avec beaucoup de tendresse et de compassion.
L'écriture plutôt nerveuse respire d'une grande sensibilité quand il s'agit de décrire ce qui anime cet enfant puis adolescent. La seconde nouvelle est remarquable dans ce qu'elle dit de la fragilité de l'adolescent face au choix qu'il a à faire face ou contre sa famille pour devenir ce qu'il veut être et surtout pas ce qu'il ne veut pas être. Tout est criant de vérité et très actuel au final. Mais malgré la noirceur de la toile de fond, l'auteur parvient à mêler avec élégance humour et désespérance. Les passages sur ce bras gauche, surnommé le Bras – une personne à part entière – qui doit briser la fatalité qui voudrait le conduire à devenir poseur de briques comme son père, sont extrêmement drôles tout en créant une empathie forte.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
A gagner : des exemplaires de cette BD jeunesse sur fond de légendes celtiques !
L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle
Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste