"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Publié en 1969, en pleine vitalité de la revue souffles dont Laâbi fut la cheville ouvrière, présenté à juste titre comme un livre-manifeste, L'Oïl et la nuit est sans conteste l'un des textes fondateurs qui ont permis à la littérature marocaine de s'affranchir du colonialisme et de s'engager librement dans l'aventure de la modernité.
Ecrit entre deux événements tragiques qui ont marqué au fer rouge les consciences au Maroc et dans le monde arabe (répression sanglante d'une émeute populaire en mars 1965 à Casablanca et défaite humiliante des pays arabes en juin 1967), ce récit opère une sorte d'autopsie sur un corps vif et profondément meurtri. A la violence de la réalité répondent une langue et un mode de narration radicalement nouveaux où la poésie ne lâche pas les commandes.
Annonçant sur bien des points l'oeuvre à venir de Laâbi, L'Oïl et la nuit brille déjà et brillera encore de l'étrange éclat des oeuvres majeures.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !