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L'islam et les principes du gouvernement

Couverture du livre « L'islam et les principes du gouvernement » de Ali Abderraziq aux éditions Albouraq
  • Date de parution :
  • Editeur : Albouraq
  • EAN : 9791022512381
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

L'ouvrage du Cheikh Ali Abderraziq, L'islam et les principes du gouvernement, occupe une place prépondérante au sein de la pensée arabe contemporaine, en raison de son contenu et des thèses qu'il a défendues, mais aussi en raison de la « tempête » qu'il a soulevée à sa parution et qu'il continue... Voir plus

L'ouvrage du Cheikh Ali Abderraziq, L'islam et les principes du gouvernement, occupe une place prépondérante au sein de la pensée arabe contemporaine, en raison de son contenu et des thèses qu'il a défendues, mais aussi en raison de la « tempête » qu'il a soulevée à sa parution et qu'il continue de soulever aujourd'hui. Pourtant, le cheikh Ali n'est ni un révolutionnaire, ni un fol agitateur. Il s'agit plutôt d'un homme pieux, d'un 'alim (savant) formé par al-Azhar, université islamique des plus célèbre. Il a donc effectué ses études au sein de la fameuse mosquée et parallèlement à l'Université du Caire. À la fin de son cursus (1911), il passe un an à Londres puis deux ans à Oxford, étudiant les Sciences économiques et politiques. Empêché de les poursuivre à cause de l'éclatement de la grande guerre, il rentre en Egypte où il est nommé juge près les tribunaux religieux (1915). C'est à partir de cette date, selon ses propres écrits, qu'il commence à méditer cetouvrage dont il ne donnera une première version « timide » qu'en 1925. Au même moment le califat ottoman s'effondre et le monde musulman est secoué par une crise profonde et un débat houleux autour de la redoutable question : l'islam peut-il manquer de califat ? A cela, l'auteur répond donc et affirme avec force que le pouvoir en islam ne doit pas circonscrit au seul système califal, contrairement à ce qu'on a toujours prétendu. Davantage qu'un objet de réflexion, on y a vu une attitude antireligieuse et anti-islamique. Alors qu'en réalité le Cheikh est lui-même un religieux et un fervent croyant. Au-delà de la dimension historique de cet ouvrage, les questions posées demeurent toujours d'actualité : la dimension purement politique est-elle intrinsèquement liée à l'islam ? Dans quelle mesure ? Et si oui, comment la définir ?

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