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Transgressant les lois de la biographie historique en plaçant dans la bouche même d'un empereur romain le récit qu'il fait de sa vie, Marguerite Yourcenar inaugure, avec Mémoires d'Hadrien, un genre littéraire original : celui de l'autobiographie fictive.
De ce fait, dans ce beau roman inscrit au programme des agrégations de lettres classiques et modernes, la question de " l'écriture de soi " s'avère singulièrement diffractée. À la différence de l'autobiographie traditionnelle - qui postule une identité entre auteur, narrateur et personnage - le " soi " peut renvoyer ici à l'empereur qui se raconte tout comme à l'écrivain qui interroge, à travers son personnage, sa propre identité.
L'auteur de cet ouvrage propose donc une étude de cette " mise en scène " subtile de l'écriture de soi dans une oeuvre qui se situe délibérément à la frontière du réel et de la fiction et dont la modernité consiste précisément à faire voler en éclats les distinctions convenues entre roman, biographie et autobiographie.
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