"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
«La peau, devenue soie céladon sous les reflets pâlissants de l'eau, était torturée de torrents de suif qui s'écoulaient depuis ses aisselles en ondoyantes rivières broussailleuses. Imbue d'elle-même, rageuse et ignoble, flottait, dans l'eau chlorée, pavillon d'or, chair claire et pivoine des peaux éraflées par les épines de roses, incendie de l'enfance retrouvée, l'effroyable vérité de la beauté.»Fuyant une vie nocturne inquiétante, un jeune homme qui refoule son homosexualité part pour la côte espagnole. À l'ombre de stations balnéaires décrépies, il noue et dénoue des relations violentes et éphémères, teintées de petits trafics et de mélancolie. Au fil de son road trip improvisé, l'évocation de deux figures tutélaires - un écrivain oublié et un aîné mort du sida - éclaire pourtant ce qui, loin avant sa naissance, a scellé son destin.
Que dire.. il est rare que je rédige une chronique quand je n'apprécie pas particulièrement un roman mais masse critique Babelio oblige :-D
Pour faire court, c'est l'histoire d'une garçon de 20ans, dealer de drogues qui ne sort quasiment pas de son quartier, qui est celui de la gare de l'Est. Il fréquente une petite bande de dealer, entre deal, boite de nuit, orgies..
Comme fasciné par un dealer de première catégorie qui vient de filer en Espagne, il décide lui aussi de partir en Espagne..
Bref, ce roman met en scène des expériences de jeunes délinquants, entre désir et pulsion homosexuelle, je me suis ennuyé entre ses pages, j'ai trouvé cela long sans réel intérêt, une écriture trop.. trop lourde, trop impersonnelle, trop chargée..
Dommage !
Le narrateur traîne sa vie de soirées interlopes en petit trafic de drogue, qu’il consomme avidement au passage. C’est là qu’il rencontre le Bleu, un jeune homme qui l’attire immédiatement. Perdu dans les vapeurs de drogue, les relations ambiguës et sa vie de petit trafiquant, il a dû mal à savoir où il en est. Mais le jour où le bleu se fait la malle sans rien dire, il se rend compte qu’il lui manque et part le chercher jusqu’en Espagne.
Dès lors, les souvenirs, les envies, le passé familial et les réticences sont l’objet de bien des divagations, délires, craintes, fuite en avant. Car fort de l’empreinte laissée dans la famille par l’oncle André, il lui est impossible d’affirmer et d’accepter son homosexualité.
Cette fuite en avant pour rejeter sa nature la plus profonde devient alors sujet de ses pensées, ses délires, ses angoisses, ses attentes.
Un roman qui m’a très vite lassée par ses délires et descriptions des soirées, des rencontres. Par une construction que j’ai trouvé bancale, embrouillée, lourde et difficile à suivre. Et pourtant il a également une forme d’écriture assez maîtrisée. J’ai eu dans les premières pages et à plusieurs reprises une très forte envie de le poser définitivement. Pourtant, en continuant à tourner les pages, et surtout lors de l’arrivée en Espagne, je dois dire que l’auteur a su raccrocher mon attention.
chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2022/10/31/linclinaison-corentin-durand/
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