"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
S'il est vrai que le XVIe siècle italien, ou Cinquecento, correspond à une affirmation extraordinaire des pouvoirs de l'image, il est également incontestable que cette profusion s'accompagne d'une stratification théorique réunissant, par exemple, la théologie et la philosophie, la magie naturelle et la morale, la médecine et la politique. Peut-on définir un fil directeur dans cette diversité thématique? Peut-on définir une « unité systématique » ou une homogénéité, permettant de mettre en évidence la spécificité de la notion et de la pratique de l'image à la Renaissance, ou bien faut-il accepter l'hétérogénéité des perspectives? C'est de telles questions que part l'auteur pour interroger la pensée de Renaissance, en construisant une cartographie des images à partir d'un corpus d'auteurs précis : Nicolas de Cues, Marsile Ficin, Pic de la Mirandole, Le Tasse, Giordano Bruno. Au terme du parcours, qui implique un réexamen d'ouvrages majeurs comme les Essais d'iconologie de Panofsky, Devant l'image de Georges Didi-Huberman et Pouvoirs de l'image de Louis Marin, il apparaît que la différence des approches et des questions traitées n'empêche pas de déterminer une vision d'ensemble dans la pensée de la Renaissance.
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