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Depuis Jules Ferry, l'histoire est la principale arme d'assaut de propagande de l'État. Par les manuels et les leçons, l'école républicaine n'a cessé de truquer et de tronquer ce que l'honnête citoyen pouvait écrire. La mise en condition et le formatage du citoyen se poursuivent tout au long de sa vie par le commun des journaux, les romans et les images, les célébrations nationales, les émissions télévisées, les directives et les interdits.
Ces tout derniers temps, l'État veut, en France, soumettre la démarche historique à une étroite surveillance et laisse de moins en moins de liberté aux centres de recherche qui n'ont même plus le loisir de choisir en toute indépendance leurs sujets d'enquête et leurs programmes.
L'Histoire s'est dévoyée. Elle se dit « science humaine » mais n'étudie souvent que des catégories, des classes et ordres, des conditions sociales où l'individu paraît effacé, inexistant, soumis à la géographie, à l'évolution des techniques, à l'économie ou même au « sens de l'Histoire ». Elle édicte des règles qui ne souffrent ni exceptions ni contradictions.
Du Moyen Âge à nos jours, Jacques Heers dresse ici un inventaire des manipulations de l'Histoire.
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