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La confrontation à la finitude est communément le lieu d'une épreuve et, souvent, l'occasion du désir de fuite. Le ressentiment envers la vie se présente alors comme un piège qui attente à l'espérance et à la joie qui demeure. C'est en sens contraire que la pensée théologique de l'incarnation entend l'intégration des sociétés et des personnes dans l'histoire, même tragique, afin d'y discerner le socle solide de l'amour vigilant et d'y engager les forces du moment et les décisions pour l'avenir. L'incarnation, par libre choix de nos vies pour l'Amour créateur qu'est Dieu qui s'y donne, construit l'histoire - elle est l'événement qui s'inscrit dans le Christ. Il s'agit alors d'entendre que ce mouvement d'incarnation intentionnelle de la liberté historique dans la finitude, même éprouvante, console. Elle enflamme, elle aime dans la peine, ou bien chemine intérieurement selon l'amour du moment. Elle forme une alliance entre Dieu et l'humain ; une alliance qui se perçoit, d'une perception discrète parfois mais qui conduit communément, et le fait jusque dans l'obscurité. À la charnière du concile Vatican II, le philosophe Georges Morel recherche une telle compréhension de l'incarnation de l'homme dans l'Incarnation du Verbe. Mais il s'en éloigne par la suite, délaissant le dogme de Chalcédoine, quand le théologien Karl Rahner, lui, en argumente rigoureusement la fécondité intellectuelle parce qu'existentielle - évangélique.
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