"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce troisième volume de la correspondance de Joyce, préparé par Richard Ellman, concerne la période de 1915 à 1931, où Joyce vécut à Paris. Grâce à Ezra Pound et à ses amis, Joyce fut aussitôt très entouré. On parla de traduire son oeuvre, de monter Exiles au théâtre : ainsi encouragé, Joyce s'acharna à terminer Ulysses et à le publier. Toutes les tentatives de publication en Angleterre ou aux États-Unis ayant échoué, c'est Sylvia Beach, propriétaire de la librairie Shakespeare and Company, rue de l'Odéon, qui offrit de le faire imprimer. C'est aussi à Paris, le 10 mars 1923, que Joyce commença la rédaction de Finnegans Wake. Ce livre devait allier l'affirmation de la vie, ce qui, pour Joyce, est le rôle prépondérant de la littérature, et le scepticisme envers les êtres humains, qu'il ressentait particulièrement. L'accueil réservé qui fut fait à ce livre affecta beaucoup l'écrivain. Pendant ce temps, Joyce souffrait de la formation de cataractes oculaires successives. Il subit dix opérations de 1923 à 1930. Ce volume réunit environ trois cents lettres adressées à Miss Shaw Weaver, Ezra Pound, Sylvia Beach, Samuel Beckett, Louis Gillet, Valery Larbaud, Jenny Serruys (Mrs. Bradley), Philippe Soupault, W.B. Yeats, Scott Fitzgerald...
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !