"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
" Je décide d'écrire ce journal en septembre 1994, car je refuse d'admettre la mort brutale d'Emilie. Emilie Tanay, ma fille, décédée le 11 juin 1994 en prenant une cuillerée de Josacine 500. Son flacon de Josacine contient en fait 4,9 grammes de cyanure de sodium. Depuis je vis avec un fantôme. Je l'appelle, je lui parle, parfois je crois la voir. Je déraisonne. C'est à Emilie, partie sans comprendre, sans savoir, sans deviner, que je m'adresse chaque jour. Mon mari et moi nous vivons avec les ombres. A la mort d'Emilie, tout de suite, nous sommes pris dans un tourbillon judiciaire et médiatique. L'enquête et l'instruction nous épuisent, physiquement et psychologiquement. Je traverse des périodes de tempête, d'incompréhension, mais je sais qu'il ne faut pas renoncer. Dans ces pages, je raconte tout : comment survivre ; le harcèlement des journalistes ; le vol des photos d'Emilie ; l'avancée de l'affaire ; l'argent qu'on nous propose ; le regard des autres ; les amis et les délateurs ; la vie d'un petit village de Normandie ; la cruauté et le silence ; quelques joies ; le souvenir presque gai de ma fille. Emilie me rendait insouciante, légère de bonheur. Ce livre est pour elle. ".
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