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Ce dont nous avons peur, c'est de vivre. Car vivre, c'est toujours mourir à soi-même. Nous préférons nous soumettre à la mort ou nous laisser domestiquer par elle.
Contre ce qu'il appelle ces « sagesses de camomille » ou les pensées morbides, l'auteur pense ici la mort dans le sillage de Simone Weil : comme une constante déprise de soi- même, comme une constante mort à soi-même.
Il nous faut donc éviter deux écueils. Le premier est l'obsession de la mort, qui fait les sagesses et les prétendus arts de vivre. Le second est l'obsession de la vie, qui transforme l'affirmation de la vie en affirmation de soi- même. C'est parce que nous saurons, notre vie durant, mourir à nous-mêmes, à notre volonté de maîtrise, que nous pourrons nous ouvrir au réel et lui consacrer toute notre attention.
Nous pourrons alors mourir pour de bon, nous perdre totalement et perdre toute assurance, afin de nous recevoir totalement d'un Tout-Autre. Une pensée de la vie qui jamais ne se laisse contaminer par la mort, une philosophie qui devient ascèse de tous les jours est beaucoup plus qu'une sagesse : elle est une pensée de la résurrection, une pensée qui nous fait triompher de la mort.
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