"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Aucun résumé n'est disponible pour cet ouvrage actuellement...
J’ai trouvé ce livre excellent à double titre. D’abord pour l’histoire d’horreur elle-même qui est particulièrement originale… mais aussi pour la seconde partie qui donne toute la portée satirique à cette nouvelle. En lisant certains commentaires, je déplore que des lecteurs (la plupart du temps des lectrices d’ailleurs) aient été enthousiasmés de la première partie… et déteste la seconde. Se méfier d’ailleurs de l’une d’elles que l’on retrouve partout, une fameuse « Zanaka59 » dont j’ai trouvé le propos consternant. Pour moi elles sont passées complètement à côté du sujet. Car c’est bien la seconde partie qui est la plus originale et confère tout l’attrait au livre, sans quoi cela n’aurait été qu’une jolie histoire d’horreur de plus… Et en prime, c’est très bien écrit !
Nouvelle déroutante dans un premier temps car ni le titre ni le résumé permettent de savoir où l'on va. Et puis finalement, on se laisse embarquer par l'histoire. On commence avec un meurtre sordide, on enchaîne avec une histoire de bal de fin d'année à la Carrie puis un final à la Bernard Werber.
Je ne vais pas trop détailler l'histoire pour garde une part de suspense mais c'est assez intense et il faut avoir le cœur bien accroché ou bien aimer les histoires qui font frémir.
Tout ceci se passe en deux temps :
- le passé avec le bal de fin d'année : un peu dans une ambiance à la Carrie, des phénomènes étranges se déroulent et bien plus.
- le présent avec les explications : finalement, qui est l'Homme et pourquoi est-il sur terre ? Je trouve cette fin un peu dommage, car cela ressemble trop à la pièce de théâtre de Bernard Werber Nos amis les humains ou encore à son cycle des dieux. Même si l'univers n'est pas le même, le côté expérimental et le fait que l'on soit juste des marionnettes sont trop proches dans les deux textes.
La nouvelle est très cohérente dans sa structure, l'auteur nous amène de son point A à son point B tranquillement, il sait manier le suspense et les différentes émotions. Cependant, j'ai été déçue de la seconde partie qui n'a pas le même impact que la première chargée en adrénaline. De manière générale, je ne suis pas une adepte de la nouvelle car on est vite frustré quand on tourne la dernière page, mais je trouve que ici, il y a ce qu'il faut, et il n'en aurait pas fallu plus.
Le titre de la nouvelle, ainsi que sa couverture, ne donne pas matière à comprendre le récit au premier abord, en effet, il faut l'avoir lu en entier pour le réaliser. C'est un parti pris de l'auteur et bien sûr, je respecte cela, mais si je n'avais pas eu l'occasion de lire cette nouvelle dans un cadre bien particulier, je n'aurais pas posé l'œil dessus et c'est dommage car elle mérite le détour.
Je ne vais pas plus m'étendre dessus sinon je vais dévoiler le tenant et les aboutissants de la nouvelle, mais si la curiosité vous tente, tourner la couverture pour arriver à la première page !
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !
Bonsoir. Je suis un peu interpellé par votre commentaire qui relie le travail de l’auteur à d’autres œuvres… comme si finalement il n’avait fait que les copier. Personnellement j’ai lu la fameuse nouvelle de Stephen King « Carrie au bal du diable », et je considère que cette histoire est vraiment totalement différente. J’ai lu certains « Weber » mais manifestement pas celui dont vous parlez, mais ce n’est pas forcément parce que cet écrivain vedette a écrit une histoire où les humains sont aussi des cobayes, que l’auteur de cette nouvelle-ci s’en est inspiré…