"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Voici, enfin traduites en français 150 ans après leur publication, les légendaires Ruines de Ninive, dont Lawrence d'Arabie et C.W.
Ceram avaient fait leur livre de chevet.
En 1845, un jeune voyageur anglais de 28 ans, Henry Layard, entreprend d'arracher aux sables du désert d'Irak les grandes cités assyriennes décrites dans la Bible. Il fera ainsi ressurgir de la nuit des temps Nimroud (l'antique Kalhu), qu'il identifie d'abord à Ninive, la cité du prophète Jonas et la capitale d'Assurbanipal. Chargées dans des conditions rocambolesques sur des radeaux, pour être ensuite expédiées à Londres, ses trouvailles spectaculaires (au nombre desquelles de fabuleux lions ailés) formeront le noyau de la collection assyrienne du British Museum.
Mais Layard n'était pas qu'un chasseur de trésors : la relation de ses recherches se double d'une prodigieuse enquête ethnographique sur le Kurdistan au milieu du XIXe siècle.
Entre deux fouilles, il parcourt le nord de l'Irak, et rapporte de son périple une moisson d'informations sur les différentes ethnies coexistant dans la province de Mossoul Turcs, Bédouins du Désert (dont il partage le mode de vie), Kurdes, Chaldéens nestoriens, Yézidis ou " Adorateurs du Diable " -, qui, toutes, S'entre-déchirent inlassablement. Le récit de son séjour parmi les Yézidis (étrange secte ayant emprunté divers éléments aux principales religions du Moyen-Orient) présente notamment un intérêt exceptionnel.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !