La problématique des Grands Ensembles est en débat depuis leur origine. Ils sont à la fois, symbole d'innovation technique et architecturale mais à présent perçus comme des bâtiments d'habitation sinistres. Toutefois, ils laissent une empreinte considérable à travers l'histoire des villes et de l'Architecture. Aujourd'hui encore les avis divergent à propos de cette typologie qui laisse un héritage lourd et difficile à réinvestir. Les Grands Ensembles ont été développés en masse et interrogent actuellement les concepteurs qui doivent recomposer le territoire en intégrant ces espaces stigmatisés et dépréciés. Face à cette réflexion récurrente et contemporaine, ce travail s'interroge sur une des alternatives proposées : les opérations menées par l'Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU). L'objet de cette étude est avant tout une étude de résultats, de conséquences et d'influences. L'objectif est d'observer et de récolter des informations en aval, pour ainsi analyser les fondamentaux et le rôle des opérations de renouvellement urbain sur l'identité ainsi que sur l'image des quartiers et des ses habitants.
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