"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Entre 1800 et 1871, les relations entre les peuples et les États se transforment sous l'effet des conséquences idéologiques de la Révolution française et sous celui de la croissance européenne qui pose les fondements d'un rayonnement mondial.Après le tourbillon napoléonien, l'Europe connaît des aménagements politiques fixés par le congrès de Vienne (1814). Confrontées à l'émergence des nationalités, aux unités italienne et allemande, au recul de l'Empire ottoman, les grandes puissances diplomatiques - le Royaume-Uni, la France, la Russie, l'Autriche - élaborent des politiques parfois communes, le plus souvent antagonistes. Elles expriment les profondes rivalités géopolitiques qui les opposent entre elles. En 1871, la carte politique de l'Europe traduit ces déplacements de puissance, fruits des soixante années écoulées.Le monde entier est le théâtre de ces affrontements européens. L'ouverture de l'Asie, l'exploration et la colonisation de l'Afrique donnent lieu à des incidents fréquents. En Amérique, l'émancipation des colonies espagnoles et l'affirmation des États-Unis n'empêchent pas l'influence européenne de se faire sentir.Ce livre rend compte des transformations du panorama international, qui permettent de comprendre la dynamique après 1870. Il analyse les raisons des politiques suivies, les motivations des acteurs, notamment celles des peuples dont l'apparition comme élément décisif de la vie internationale date de ces années-là, pour identifier les forces profondes qui agissent dans les relations internationales.Benoît Pellistrandi, ancien élève de l'École Normale Supérieure, agrégé et docteur en histoire, directeur des études à la Casa de Velázquez (Madrid), est spécialiste de l'histoire espagnole du XIXe siècle. Il a publié L'histoire à l'examen d'entrée à Sciences Po. Le 20e siècle (Armand Colin, 1998) et La France depuis 1945 (Armand Colin, 1999).
L'Europe de Napoléon. L'Europe du congrès de Vienne (1815-1830). Libéralisme et nationalisme (1830-1848). L'affirmation des nationalités (1848-1870). Rivalités hégémoniques. Le temps des colonisations. Un nouvel acteur américain ?
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