"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Cela fait cinquante ans que la maladie du soleil a annihilé presque toute vie mammifère sur la Terre, et le monde retourne lentement à un état naturel. Les rares communautés humaines à avoir survécu se protègent sous terre, et ne peuvent sortir que la nuit. Mais aujourd'hui, deux humaines parviennent à vivre et à voyager librement à la lumière du jour : Elvie, 10 ans, et sa gardienne Flora, une biologiste qui a fait une incroyable découverte. À l'aide de quelques écailles issues des ailes de papillons Monarques, Flora a créé un antidote à la maladie du soleil.
Suivant la migration des Monarques à travers ce qui fut la partie ouest des États-Unis, Elvie et Flora sont déterminées à développer un vaccin et à le partager avec tout le monde. Vont-elles y parvenir ? Ou seront-elles victimes d'un désastre naturel, de la maladie ou des personnes mêmes qu'elles cherchent à aider ?
2101, l'humanité a été décimée par la maladie du soleil causée par des radiations solaires. Les survivants se terrent sous la surface et ne sortent que la nuit tombée.
Elvie, 10 ans, a la chance de vivre en plein jour avec Flora une biologiste qui a mis au point un médicament permettant de survivre au soleil. Seules, elles suivent la migration des papillons Monarques dans l'espoir de créer un vaccin.
L'originalité de cet album, est d'intégrer au récit des pages du carnet de voyage d'Elvie. En plus d'y découvrir ses émotions, on y apprend des techniques de survie, comme différencier certaines plantes, ou faire des nœuds.
La violence du monde dans lequel elles survivent est évoquée, mais assez peu montrée de façon directe, ce qui pourra permettre aux jeunes lecteurs de découvrir cette BD. Nous sommes loin d'un récit post-apocalyptique brutal et désespérant, les dessins sont tendres et de la poésie se dégage de ces pages.
Le rythme est assez singulier, car si certaines péripéties sont un peu rapidement traitées, d'autres passages sont développés tout en douceur.
Une belle histoire, qui cherche à être réaliste plutôt que de multiplier les rebondissements.
J'ai été totalement embarquée par cette aventure post-apocalyptique aux accents scientifiques et naturalistes !
Nous sommes environ en 2100, et cela fait cinquante ans que les mammifères (et donc les êtres humains) ne supportent plus le soleil. Pour survivre, la majorité des personnes sont donc contraintes de vivre sous terre durant la journée.
Mais c'était sans compter sur Flora, une biologiste persévérante, qui a réussi à trouver un traitement. Celui-ci lui permet de survivre un temps donné au soleil. Cependant, il lui faut en refaire régulièrement, car les quantités produites sont limitées ; la base de l'antidote étant constituée des écailles de papillons monarques.
Flora n'est pas seule dans cette aventure ; elle est accompagnée par Elvie, une enfant de 10 ans très dégourdie, dont les parents sont partis au Mexique quelques années auparavant. Elle fonde toujours l'espoir de les retrouver sains et saufs.
Toutes les deux rêvent d'une chose : créer un vaccin qu'elles pourront partager avec toute l'humanité.
Pour ce faire, elles doivent suivre la migration de ces papillons, à travers les États-Unis, afin d'essayer encore et encore, et de trouver la bonne formule.
Nous les suivons alors dans un roadtrip qui ne manque pas de péripéties, ce qui donne un rythme certain à cette bande dessinée, et accroche le lecteur du début à la fin.
Non seulement l'histoire en elle-même est très réussie, mais j'ai également beaucoup aimé les illustrations, et les planches plus explicatives, qui parsèment le récit. Je les ai trouvées très intéressantes. Ainsi, on en apprend par exemple plus sur ces papillons fascinants.
2104, États-Unis, la nature a repris le pouvoir sur l'homme... Après une catastrophe climatique, le soleil s'est mis à émettre de plus en plus d'ondes. Des ondes qui ont décimé la majorité de population. Seuls ceux qui vivaient sous terre ont pu en réchapper. Des petits groupes luttent pour leur survie, en ne sortant que la nuit. Elvie a 10 ans, elle traverse le pays avec Flora sa "nounou" qui est aussi et surtout une scientifique sur qui repose l'avenir de toute la population. Elle a mis au point un médicament à base de papillons Monarques et cherche maintenant à développer un vaccin qui permettra au monde de revivre "normalement". Vont-t-elles survivre et trouver la formule à temps ?
Vous l'avez compris, on est bien sur un récit post-apocalyptique mais l'approche est loin d'être standard. Il n'est pas sombre, il est même ensoleillé (le jeu de mot est facile). Cette histoire de Jonathan Case est très rythmée et sort dans un format peu commun chez Dupuis, avec une taille qui s'approche de celui de "En lutte" de Fabien Toulmé chez Delcourt.
Pour résumer, cette BD post-apocalyptique est dynamique, avec de nombreuses pointes d'humour et de pédagogie (sans que ce soit barbant). Emballé par cette magnifique couverture, je suis resté sous le charme du récit tout au long de ma lecture.
L'intrigue se met en place de façon lente et peut rebuter le lecteur impatient. Mais finalement notre patience va se voir récompensé.
C'est autour de deux attachantes demoiselles qu'il nous est dévoilé une aventure survivaliste agrémentée d'une pincée d'écologie très agréable et surprenante.
Comme un bonus que nous offre l'auteur, à mesure des apprentissages d'Elvie le récit est agrémenté de quelques pages de son carnet de bord apportant un instructif complément à l'aventure.
Les dessins apportent un peu d'apaisement au sujet du fond plus dramatique. Le trait de l'auteur permet d'apprécier au mieux les paysages et surtout la faune qu'il maîtrise dans les moindres détails.
En bref voilà une très belle et instructive aventure qu'il faudra découvrir avec patience et attention pour en prendre la pleine mesure.
Dans un monde post-apocalyptique, on suit Elvire, 10 ans et Flora qui l’accompagne à la recherche de ses parents. Flora est biologiste et elle tente de trouver un vaccin contre la maladie du soleil. Pour y arriver, elles suivent la migration des papillons Monarques. En effet, Flora a réussi à créer un antidote à l’aide des écailles des ailes du papillon.
Elvire et Flora traversent l’ouest des Etats-Unis dans un monde dévasté, sans humains ou presque, il ne reste que quelques terrés, hommes et femmes qui se protègent du soleil dans des caves et sous-sols.
Le dessin vivant de Jonathan Case, dessinateur régulier de la série Batman 66, est remarquable, proche de l’animation, les pages du journal d’Elvire viennent couper le récit, le tout est agréable à suivre, à la fois doux et dynamique.
On s’attache très vite à ces personnages féminins, au caractère bien affirmé et on est attentif à leur quête, le vaccin bien sûr mais aussi les parents d’Elvire.
« Les petits Monarques » est un one-shot prenant et engagé qui entrevoit un futur dramatique mais suffisamment proche d’une réalité possible pour que ça retienne notre attention…
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