Un psychanalyste réputé, peu de temps avant sa mort, a confié à l'un de ses amis ses carnets dans lesquels il détaillait le travail d'analyse de ses patientes.
De ces notes nous sont parvenues celles qui s'intéressaient aux femmes sujettes à des délires et à des rites masochistes;
Très détaillés, ces témoignages cliniques traquent le sentiment de culpabilité qui est, selon Trauer, au coeur de ces comportements étranges. Tous ces cas de femmes versés dans les humiliations et les souffrances sont décortiqués par le scalpel du psychanalyste qui, tout en décrivant les différents vécus masochistes de ses patientes, tente d'appréhender les mécanismes qui les ont conduites vers ces dérives.
Les patientes est incontestablement un puissant témoignage qui va plus loin que la simple narration de scènes masochistes, mais nous donne à comprendre ce qui pousse les femmes à rechercher un plaisir dans la douleur.
Un texte fort qui deviendra une référence du genre comme le furent "Histoire d'O", "Le Lien" ou "Dolorosa soror".
Derrière le pseudonyme de Hugo Trauer se dissimule un psychanalyste d'origine allemande, qui a fait l'essentiel de sa carrière à Paris. Parce qu'il était écrivain, et qu'il était son ami, c'est Jean-Paul Brighelli, qui préface ce livre. Trauer l'a choisi comme exécuteur testamentaire, lui demandant de rassembler ses papiers et ses bandes magnétiques et de les agencer en vue de leur publication.
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