Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
Il n'y a pas si longtemps que Paul conduit le 221 : une ligne ordinaire, une heure et demie de parcours, vingt-sept arrêts, peu d'incidents, la foule bigarrée d'une banlieue de grande ville... Ce qui a fini par l'intriguer, ce sont ces femmes qui, entre midi et treize heures, montent les bras encombrés de volumineux sacs de linge. Maintenant, il sait qu'elles descendront toutes au même arrêt : le centre de détention. Parmi elles, ce lundi-là, il y a Maryse, Marie-Jo, Naïma, Fatou, Mireille... Dans le huis clos du bus, chacune se remémore la vie d'avant la prison, le jour où tout a basculé, les confidences lors de la dernière visite, la litanie du règlement, l'angoisse au passage des portiques de sécurité, l'appréhension des retrouvailles... Toutes se concentrent sur le moment le plus attendu mais aussi le plus redouté de la semaine. Le parloir. 45 minutes dans 4 m 2 , tout ce qui leur reste de leur homme. Aussi, lorsque Mireille fait un malaise et que Paul stoppe le bus, les passagères du 221 se lèvent. Pour une fois, elles font bloc et sortent du silence.
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