"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Prisonnière de « l'Institution » - où des chercheurs dévoyés testent les facultés extrasensorielles de jeunes cobayes -, Ewilan est à la merci de la Sentinelle félonne Eléa Ril' Morienval. Elle s'échappe grâce à Salim et Maniel dont le sacrifice lui sauve la vie.
Au coeur des Causses, Salim et Ewilan se réfugient chez le berger Maximilien avant de repartir délivrer les enfants captifs.
Au terme d'une bataille contre Eléa Ril' Morienval et les Ts'liches, où Ewilan s'assure le renfort d'anciens et de nouveaux alliés, elle effectue le grand pas vers Gwendalavir...
Le plus terrible dans les crises de migraine qui me clouent régulièrement au lit dans la plus complète des obscurités, c’est assurément le fait de ne même pas avoir la possibilité de lire pour faire passer le temps : en général, que je suis malade, je m’occupe en dévorant roman sur roman, mais lorsque le seul fait de garder les yeux ouverts devient une épreuve, vous vous doutez bien que je ne peux même pas m’évader par la lecture … Et je me retrouve donc condamnée à comater sans même réussir à dormir, jusqu’à ce que l’ennui devienne aussi difficile à supporter que les maux de crâne et autres désagréments de migraineux. C’est donc toujours un énorme soulagement quand la douleur décroit enfin et que je peux me permettre de faire autre chose que de rester étendue dans mon lit : l’attente de la fin de crise devient tout de suite beaucoup plus supportable quand on a de quoi s’occuper l’esprit ! Et clairement, en guise de compagnon de convalescence, la littérature jeunesse est pleinement indiquée … et encore plus les sagas-doudous !
Cela fait plusieurs mois maintenant qu’Ewilan et ses compagnons ont retrouvés et libérés les parents de la jeune fille, qui goute enfin aux joies d’une vie de famille qui lui a si longtemps été arrachée tout en s’épanouissant plus que jamais dans son nouveau monde … Tandis que ses parents et son frère s’embarquent pour une expédition au-delà de la Mer des Brumes, Ewilan et Salim s’apprêtent à passer deux semaines de vacances dans l’autre monde. Mais à peine sont-ils arrivés que l’adolescente est enlevée par des hommes en noir et conduite dans la non moins sombre Institution, tombée sous la coupe de la félonne Eléa, qui compte bien utiliser la technologie terrienne pour assouvir sa soif de vengeance et de domination … Réduite à l’état de cobaye, droguée et incapable de se servir de son Don pour s’échapper ou pour contacter Salim, la jeune fille ne peut compter que sur l’aide de son ami, qui ne reculera devant rien pour libérer celle qu’il aime tant …
Je me souviens encore de la surprise qui fut la mienne la première fois que j’ai débuté cette seconde trilogie, et que j’ai compris qu’Ewilan et Salim étaient de retour sur notre bonne vieille Terre, alors que tout laissait à penser qu’ils allaient rester pour de bon en Gwendalavir ! Et cela d’autant plus que l’auteur nous plonge directement au cœur de l’action, aux côtés d’un Salim en pleine mission sauvetage, sans nous expliquer comment on en est arrivé là … Et tandis que des dizaines de questions encore sans réponses assaillent notre esprit, notre petit cœur est malmené un peu plus à chaque chapitre, s’affolant tantôt d’inquiétude, tantôt de peine. Car si la première trilogie restait finalement assez légère, tout dans l’émerveillement de la découverte d’un nouveau monde et dans l’excitation de la quête et de l’aventure, le premier tome de cette deuxième saga est autrement plus sombre … L’auteur n’a rien épargné à ses personnages, et par ricochet à ses lecteurs : il ne fait absolument aucun doute que ceux qui trouvaient la première trilogie trop « gentillette », trop « enfantine », changeront d’avis avec ce tome …
Qu’est-ce que j’ai pleuré tout au long de cet opus ! Tantôt parce que c’était un déchirement terrible que de voir notre petite Ewilan dans cet état, totalement brisée par la soif de pouvoir et de vengeance d’une femme prête à tout pour assouvir ses sombres desseins, tantôt parce que c’était si beau de voire notre brave Salim prendre soin d’elle avec toute l’affection et le dévouement d’un ami, d’un frère, d’un amour … Toute cette première partie, centrée sur la guérison et la renaissance d’Ewilan, sous le regard attentif du jeune Salim et celui attendri du vieux Maximilien, m’a vraiment beaucoup émue … On le sent, cette douloureuse expérience va changer à jamais Ewilan et Salim, brulant les dernières bribes d’enfance et d’insouciance qui se terraient encore en eux, mais de ces cendres vont naitre les racines d’un amour encore plus fort, inébranlable. Et si cette épreuve va mettre en évidence la fragilité d’Ewilan, elle va également dévoiler la force de Salim, toujours aussi fidèle et aussi dévoué, à la fois si maladroit et si délicat dans sa façon d’exprimer tout l’amour qui brule en lui … Un tome vraiment poignant, bouleversant, émouvant à souhait, bien plus profond et puissant que les précédents !
Mais comme toujours, Pierre Bottero a su ménager l’équilibre de son récit, et après tout cet interlude où Ewilan se reconstruit doucement dans les douces montagnes du Massif Central, entourée des brebis du vieux Maximilien, il est grand temps pour nos deux jeunes héros de retrouver leurs compagnons de toujours et d’affronter la malveillante Eléa ! Car Ewilan le sent, elle ne sera tout à fait guérie qu’une fois qu’elle sera retourné à l’Institution pour sauver les autres enfants détenus par ces scientifiques sans scrupules … Cette seconde partie est fichtrement haletante, on a le cœur qui s’emballe, le souffle qui se coupe, la gorge qui se noue : on est tellement pris par l’histoire qu’on en oublie parfois que ce n’est qu’une fiction, et on tremble vraiment pour nos héros ! Résultat : on dévore chaque chapitre comme si notre vie en dépendait, totalement happé par cette histoire incroyablement palpitante. Et une fois la dernière page tournée, l’envie de se ruer sur la suite sans plus attendre nous prend. Et cela d’autant plus que la rencontre avec le petit et mystérieux Illian nous promet de grandes aventures à venir !
En bref, vous l’aurez bien compris, je me suis tout simplement régalée avec ce tome ! Je me souviens que plus jeune, il m’ennuyait quelque peu, justement parce qu’il ne se passe « pas grand-chose » pendant une bonne partie du roman … alors que c’est justement la partie que j’ai préférée en le relisant à l’âge adulte ! Petit moment de grâce où la beauté de la plume rejoint celle du cadre idyllique et du lien magnifique qui unit nos deux jeunes héros. Certains passages sont d’une puissance à couper le souffle, j’en ai eu les larmes aux yeux tant chaque phrase était chargée d’émotion. Mais je n’oublie pas la partie plus « trépidante » du récit : j’ai beaucoup aimé la rencontre entre les deux mondes, entre le politicien de l’ombre et les guerriers qui foncent dans le tas. On retrouve avec joie l’humour d’Ellana, le calme d’Edwin, la fougue de Siam et l’impatience de Maitre Duom … Ils forment une joyeuse équipée qui me donne toujours le sourire, même dans les moments les plus difficiles. C’est un tel plaisir que de les retrouver pour cette nouvelle trilogie, qui promet d’être bien plus sombre mais clairement palpitante !
http://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2020/11/les-mondes-dewilan-tome-1-la-foret-des.html
Dès le départ Pierre Bottero nous met la pression. Là où nous avions laissé Ewilan enfin en compagnie de ses parents à Gwendalavir et donc en sécurité, voici que nous retrouvons Salim caché dans un bois et désespéré par la vision émaciée et malade qu'elle lui a laissé.
Que s'est-il passé donc pour en arriver là ? Pour que l'apprenti Marchombre se retrouve seul dans un bois de France à tenter de sauver celle qu'il aime plus que tout ?
C'est ce que, petit à petit, nous allons découvrir en remontant le temps au fil des premiers chapitres. Pierre Bottero, égal à lui-même va mettre dans ses textes toute l'émotion, l'horreur et la tension de la situation. Et c'est la narration vivante de Kelly Marot qui vous plongera dedans comme dans un bain glacé.
Depuis le premier tome de la quête d'Ewilan cette jeune femme a su conquérir mon oreille de lectrice par sa voix aux tonalités changeantes en fonction des situations. On sent, cette fois, encore bien, l'ambiance lourde d'incertitude qui tient Salim aux aguets. Son désespoir aussi face à l'adversité et aux épreuves qu'il traverse. Et pire que tout son inquiétude grandissante pour Ewilan.
Prisonnière de l'Institution, celle qu'il aime n'est plus que l'ombre d'elle-même. Dans ce laboratoire clandestin des expériences sont faites et Ewilan semble avoir de plus en plus de mal à réagir face aux médicaments qui l'abrutissent. Cela met un vrai stress dans la lecture car on l'a connu battante, têtue et pleine de joie. Elle semble s'être perdue en elle-même et la vision qu'elle donne à Salim est effarante de tristesse.
Cette deuxième trilogie commence avec un contexte beaucoup plus sombre qui ne va pas s'arranger au fil des chapitres. Camille a morflé, beaucoup, profondément et n'en ressortira pas indemne. Cauchemars mais aussi une sombre flamme au fond des yeux vont la tenir aux aguets et la pousser à faire des folies. Bien entendu suivie par Salim qui ne peut laisser seule, celle qui malgré ses changements est et reste son amie, son amour et sa moitié.
Ce tome est vraiment prenant, encore plus même que la première série qui pourtant me tenait déjà dans le creux de sa main. L'ambiance est sombre, les expériences scientifiques sur des cobayes humains, les complots profonds que nos amis vont découvrir n'arrangent rien. Pourtant un sentiment fort et lumineux perdure celui de l'amitié, de l'amour aussi et de la loyauté.
Quelques indices nous laissent présager que la suite va nous amener à rechercher la présence des parents d'Ewilan et son frère Mathieu partis de l'autre côté des mers brumeuses. Un nouveau secret, de nouvelles rencontres pleines de beauté ou de frayeur et surtout de surprenantes découvertes sont en approche.
Cet auteur, qui nous a quitté bien trop tôt, a une plume vraiment merveilleuse. Ilen viendrait à nous laisse penser qu'il a su lui aussi atteindre l'Imagination pour nous en faire bénéficier sous ses mots. le final de ce tome exprime tant de poésie et d'émotion que c'en est poignant et magnifique.
C'est donc encore et toujours un coup de coeur tant pour l'écrit que pour la narration de Kelly Marot qui restera dans mon âme de lectrice la voix et l'esprit d'Ewilan.
Premier achat de l’année, et bim ! Coup de coeur ! J’ai terminé La Quête d’Ewilan avec la sensation d’avoir vraiment apprécié cet univers. Mais allez savoir pourquoi, il manquait quelque chose pour que ce soit parfait. Eh bien il se trouve que Les Mondes d’Ewilan possède ce quelque chose. J’ai adoré ma lecture, je me suis sentie impliquée du début à la fin. À travers de nouvelles aventures, Pierre Bottero a mis la barre très très haut ! Je sens d’ici que cette nouvelle trilogie va être plus sombre, plus dévastatrice et plus addictive que la première !
Dans La forêt des captifs, Ewilan et Salim ont décidé de prendre congé sur Terre, dans notre monde à nous. Des vacances bien méritées qui auraient pu être idylliques si Ewilan ne s’était pas fait capturer par des membres de l’Institution, un organisme aux pratiques douteuses… Salim, désarçonné, se promet de la sauver des griffes de ses ravisseurs, sans se douter qu’il met le doigt dans un engrenage chaotique.
Lorsque j’ai commencé ce roman, j’ai senti une nette différence avec La Quête d’Ewilan. Une ambiance poisseuse et étouffante plane au-dessus de nos personnages tout le long. Je me suis aperçue que ce qui me manquait tant avant est ici au coeur même de l’intrigue : la noirceur, le danger. Ce que vont vivre Ewilan et Salim dépasse tout ce que j’avais imaginé.
Pierre Bottero ne leur fait pas de cadeau, n’hésitant pas à mutiler son héroïne, à la rendre méconnaissable. Ewilan, que j’avais dans le nez depuis D’un monde à l’autre, cette madame je-sais-tout, condescendante au possible… pfffuit, disparue ! À la place, on la découvre telle qu’elle est réellement : fragile, mais incroyablement déterminée et courageuse. Alors bien sûr, elle est toujours la petite chose que les autres s’échinent à maintenir en sécurité, mais ici, la sentir démunie et diminuée, ça m’a fait un petit pincement au coeur, je dois l’admettre.
Salim m’a tout simplement bluffée. Habituellement insouciant et blagueur, il se retrouve confronté à une situation hautement dangereuse. Le plus effrayant, c’est qu’il est tout seul pour faire face et ne peut compter que sur sa caboche et son maigre apprentissage de Marchombre. Il est lié à Ewilan d’une façon intense, que j’avais seulement entraperçue dans la trilogie précédente. Pas besoin de mots pour le définir, les actes de Salim parlent d’eux-mêmes. De figurant, il passe à pièce maitresse. J’en viens donc à la conclusion que les deux adolescents se complètement à merveille et s’apportent énormément.
La forêt des captifs, c’est aussi un récit plus mature et plus sombre. Sans être inutilement gore et insoutenable, il permet la transition de l’enfance vers l’âge adulte. Salim et Ewilan ne sont encore que des ados, mais ce qu’ils vivent, aucun adolescent ne devrait jamais avoir à le supporter. L’auteur se montre très évasif quant aux pratiques subies par Ewilan, mais nous en donne un avant-goût au travers d’aventures d’une noirceur nouvelle, jamais exploitée jusqu’à maintenant.
C’est aussi l’occasion de retrouver des personnages que l’on a aimés, et puis d’en découvrir d’autres. La psychologie est toujours finement élaborée, et les protagonistes parviennent à nous toucher d’une manière ou d’une autre. Pour les autres, on développe une certaine forme de défiance, car certains constituent de vraies bombes à retardement. Sans en faire des caisses, l’auteur parvient à nous bouleverser, on appréhende pour ceux que l’on apprécie et rien ne nous rassure sur l’issue de toutes ces mésaventures.
L’intrigue se met progressivement en place. De nouvelles têtes apparaissent, et quelque chose me dit que cette nouvelle trilogie ne sera pas sans mauvaises surprises. Je pense que le lecteur n’est pas au bout de ses peines, et ce premier opus n’est que l’amorçage d’un problème plus conséquent, qui dépasse tout ce qu’on peut se permettre d’imaginer.
J’ai ressenti un charivari d’émotions dans ce premier opus. Entre la rage, le dégoût et l’incertitude se sont glissés des sentiments plus positifs, comme la confiance et la fascination. Pierre Bottero parvient quand même à distiller de la lumière dans la pénombre. Sa plume est un véritable émerveillement. Ici, tout s’accélère, nous sommes loin de Gwendalavir et le danger se tapit dans tous les recoins. L’auteur a réussi le pari fou de nous embarquer tête la première dans cette suite, bien différente de la première trilogie.
En résumé, La forêt des captifs est un coup de coeur, sans la moindre hésitation. La magie opère, le lecteur a le loisir de se faire des cheveux blancs pour Ewilan et ses amis… Ce premier opus pose les bases de manière à nous embarquer dans une aventure beaucoup plus dangereuse, où nos héros sont malmenés comme jamais, où les craintes se concrétisent. Cette saga a mûri, s’est affinée et a gagné en émotion. Ça promet pour la suite !
Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/fantasy---merveilleux/les-mondes-dewilan-tome-1-la-foret-des-captifs-pierre-bottero
une digne suite de la quête d' Ewilan ! ces livres continuent à m'enchanter !!
génial du premier jusqu'au dernier !!
Toujours aussi captivant !! on suit Ewilan dans ses péripéties....le suspens ne se perd pas....
poignant, déchirant, sublime
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