"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Plus de pain. Pas de viande depuis avant-hier. Que de pauvres gens souffrent. Beaucoup de boutiques n'ont pas ouvert, faute de chauffage ou de marchandise à vendre. Lyon est silencieux et presque désert. » William Brunat, 2 janvier 1941 Dès l'été 1940, l'organisation du ravitaillement constitue une des priorités du régime de Vichy. En plus d'être une réponse aux problèmes de pénurie, le rationnement s'inscrit dans un contexte idéologique particulier : il est présenté comme l'un des nombreux efforts à consentir pour relever la France au lendemain de la défaite. L'instauration de la carte d'alimentation devient pour la population civile l'élément le plus perceptible des changements provoqués par la guerre. Cette « carte d'identité alimentaire » donne droit à un contingent de coupons ou tickets autorisant l'achat de certaines denrées en quantités variables selon son âge et sa profession. Désormais, et pour longtemps, plus aucun acte d'achat n'ira de soi.
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