"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'archipel canarien est passé au cours des trente dernières années de la tutelle de l'agriculture à celle du tourisme et des services. Cette mutation s'est appuyée sur les propriétaires de la terre, sur ceux de l'eau, entièrement privée, et sur les négociants. Elle a aussi été facilitée par la liberté commerciale et fiscale que l'État a octroyée à ces îles de manière plus ou moins permanente depuis leur conquête. Ce qui subsiste de l'agriculture - à savoir les huertas fruitières et légumières - et les nouvelles activités touristiques et tertiaires en général doivent fournir du travail à une population qui s'accroît très vite. Ces transformations économiques et cette forte croissance démographique mêlent leurs effets, pour expliquer l'inégal développement des îles et de leurs versants. Le tourisme ignore encore les îles occidentales où l'agriculture reste prépondérante, tandis qu'il anime la colonisation des littoraux des îles orientales. Tenerife et Grande canarie regroupent l'essentiel des hommes et des activités et servent d'appui aux deux villes où vit un Canarien sur deux.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !