"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Jallez et Jerphanion, les camarades de promotion de l'École normale ; Gurau, le député idéaliste ; le criminel Quinette ; Louis Bastide, l'enfant de Montmartre ; le marquis de Saint-Papoul ou encore le chien Macaire... Ces individus d'une diversité passionnante peuplent la multitude dont Jules Romains nous raconte la vie dans Les Hommes de bonne volonté. Ce roman-fleuve est aux dires de l'auteur même son oeuvre majeure. Par ses dimensions, bien sûr : vingt-sept volumes déroulant une fresque d'un quart de siècle, du 6 octobre 1908 au 7 octobre 1933. Mais aussi par son dessein grandiose, puisque Jules Romains a l'ambition d'y exprimer « dans le mouvement et la multiplicité, dans le détail et le devenir, [sa] vision du monde moderne ». Une vision « unanimiste » qui prend la société comme sujet, avec sa diversité de destinées individuelles, s'entrecroisant parfois, mais s'ignorant le plus souvent. Chaque personnage mène ainsi sa propre aventure, qui se fond sans cesse dans la grande Histoire, avec Verdun comme point culminant du roman. Mais, face aux désastres qui ébranleront cette génération, Jules Romains veut croire qu'il subsiste encore des Hommes de bonne volonté. Ce volume contient : - Les Superbes ; - Les Humbles ; - Recherche d'une Église.
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