Elle, c'est une jeune femme dont on ne connaîtra jamais le nom. Elle vit quelque part en province, dans la France des années 50, celle de la guerre d'Algérie. À dix-huit ans, elle connaît un premier homme et tombe enceinte. On la marie donc à cet homme. C'est ce qui se fait à cette époque. Mais leur mariage ne résiste pas longtemps aux absences et aux infidélités de celui-ci. Le divorce prononcé, la jeune femme laisse son jeune fils à sa mère et part s'installer en ville avec son frère. Ouvreuse dans un cinéma, elle fait la connaissance d'un autre homme, un soir où est projeté Johnny Guitar . Ils passent plusieurs nuits ensemble. Mais cet homme est militaire et un matin, il part rejoindre son régiment en Algérie. Lui a-t-il fait un enfant ? Elle le craint. Elle l'espère. Et lorsqu'elle en a enfin la confirmation, elle décide de porter l'enfant de cet homme parti là-bas, faire la guerre. Elle décide aussi qu'il deviendra son mari, à n'importe quel prix. C'est une question de vie ou de mort. D'amour aussi peut-être. Et dès la naissance de son deuxième enfant, elle part le retrouver, laissant la garde de ses deux fils à sa mère.
Les Herbes Folles est une histoire d'enfantement, de maternité. C'est aussi une histoire de naissance : celle de l'héroïne qui se construit en tant que femme et ne se résignera jamais à la solitude à laquelle pourrait la condamner son statut ; mais aussi celle de ces deux enfants qui vont venir au monde et à la vie, seuls, dans un coin de France, au milieu de ses herbes folles.
Ce roman est très facile à lire. Si facile à lire qu'il ne m'a pas intéressée outre mesure. En fait, il suffit de lire la quatrième pour en connaitre le contenu. On peut d'ailleurs se demander pourquoi autant d'informations sont données...
Aucune surprise, peu d'intérêt pour les personnages qui n'ont même pas de prénom, des répétitions, des personnages désœuvrés, ...
A l'avant-dernier chapitre, il y a du changement mais cela fait long quand même. En plus, c'est bâclé. Et que dire du dernier chapitre ? Je n'ai pas compris...
Désolée, je n'ai pas aimé.
C’est une jeune femme, déjà mère d’un enfant, ouvreuse au cinéma l’Eden. Elle rêve d’ailleurs, de liberté, de légèreté. Un jour, un beau militaire passe. Avec lui elle va vivre des moments intenses, loin des contingences du quotidien, comme dans un rêve, prémices d’un amour naissant.
Quand il part en Algérie, elle reste là, enceinte d’un deuxième enfant. Mais c’est une jeune femme décidée, qui même une vie simple mais qui rêve d’un mari et d’une famille avec lui. Alors, pugnace, elle saura le rejoindre pour enfin mener la vie qu’elle a décidé de vivre avec lui.
Malgré des airs parfois un peu trop gentils, j’ai apprécié cette écriture sobre qui décrit la vie, la combativité malgré la candeur, pendant ces années de guerre où l’on sait que tout peut s’arrêter du jour au lendemain.
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