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De l'enfant triste, fils d'un capitaine de marine volage et d'une mère hystérique du Perroquet vert, au pitoyable protagoniste du Bon Pasteur et au jeune poète de Bonsoir, Jorge de Sena nous montre, sous tous ses aspects, la misère morale du Portugal de Salazar. Rejoignant le grand roman Signes de feu, Les Grands Capitaines retrace une "chronique amère et violente de cette ère de décomposition du monde occidental et de cette époque qui châtrait le Portugal".
On est en présence d'une des représentations de ce mal que Jorge de Sena s'attache à dénoncer, voire à exorciser dans son oeuvre.
Jorge de Sena rend le réel "encore plus réel que la réalité et donc aussi monstrueux que ce que nos yeux craignent de reconnaître dans la réalité".
« Écrites au début de l'exil brésilien de Jorge de Sena, dans les années 1961-1962, les neuf nouvelles [...] témoignent d'une intelligence et d'une maîtrise techniques remarquables. »
Patrick Kéchichian, Le Monde des livres
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