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L'histoire criminelle de la Haute-Loire est à l'image de son sol : volcanique. En sommeil ou presque aujourd'hui, elle a connu bien des tumultes. Entre fleuve Loire et rivière Allier, entre Velay et Brivadois, entre Gévaudan et Vivarais, les crimes commis durant le XIXe et une grande partie du xxe siècle avaient, à de rares exceptions près, pour auteurs des paysans ; des hommes et des femmes au tempérament forgé par la rigueur des hivers. Dans les montagnes ou les vallées, on réglait facilement ses comptes au couteau ou au fusil. Un sous-préfet d Yssingeaux de l'époque écrivait d'ailleurs que la Haute-Loire était, après la Corse, le département où l'on déplorait le plus grand nombre d'affaires criminelles : ici une empoisonneuse, là un éventreur d'enfant, plus loin un chourineur de curé ou de vieille dame... Rien d'étonnant à ce que la Haute-Loire détienne le record des peines de mort prononcées en France entre 1811 et 1934. Le crime de Chamblas, sous le règne de Louis Philippe, a marqué les esprits pendant des décennies. « La veuve volontaire et son amant » (1934) est également évoquée ; enfin plus près de nous un parricide où un homme tue son père d'une balle dans la tête... Les pages de ce livre présentent une sombre galerie de personnages peu recommandables.
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