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Lorsque les premiers navigateurs découvrirent les îles Marquises, ils relevèrent et mirent en exergue, notamment à travers leurs gravures, l'importance des graines dans la confection des parures des autochtones.
En réalité, tous les Polynésiens (pas seulement les Marquisiens) travaillaient ces gemmes naturelles, fournies par Dame Nature. Vint la colonisation et avec elle la modernité et l'abandon des pratiques anciennes. Jusqu'à ce que l'électricité fasse son apparition, à la fin du XXe siècle, dans les vallées marquisiennes les plus reculées.
Là-bas, pas de perles de culture, pas d'activité autre que l'artisanat ; l'électricité, qui relança la sculpture sur bois et sur pierre, permit aussi d'acheter des petites perceuses et la bijouterie à base de graines reprit droit de cité. La journée, on récoltait des graines ; le soir, on les perçait pour confectionner colliers, boucles d'oreilles, bracelets... On retrouva les coups de main, les savoir-faire oubliés, on imita, puis on créa et c'est ainsi que les graines bijoux firent petit à petit leur apparition dans toutes les manifestations culturelles en Polynésie française.
Cette spectaculaire renaissance, ce développement inattendu méritaient un ouvrage de référence, ne serait-ce que pour apprendre à mieux connaître l'extraordinaire matière première que sont les graines.
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