"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Cyril Avery n'est pas un vrai Avery et il ne le sera jamais - ou du moins, c'est ce que lui répètent ses parents adoptifs. Mais s'il n'est pas un vrai Avery, qui est-il ?
Né d'une fille-mère bannie de la communauté rurale irlandaise où elle a grandi, devenu fils adoptif d'un couple dublinois aisé et excentrique par l'entremise d'une nonne rédemptoriste bossue, Cyril dérive dans la vie, avec pour seul et précaire ancrage son indéfectible amitié pour le jeune Julian Woodbead, un garçon infiniment plus fascinant et dangereux.
Balloté par le destin et les coïncidences, Cyril passera toute sa vie à chercher qui il est et d'où il vient - et pendant près de trois quarts de siècle, il va se débattre dans la quête de son identité, de sa famille, de son pays et bien plus encore.
Dans cette oeuvre sublime, John Boyne fait revivre l'histoire de l'Irlande des années 1940 à nos jours à travers les yeux de son héros. Les Fureurs invisibles du coeur est un roman qui nous fait rire et pleurer, et nous rappelle le pouvoir de rédemption de l'âme humaine.
Traduit de l'anglais par Sophie Aslanides Prix Lire en Poche de littérature traduite décerné à Sophie Aslanides.
John Boyne est un auteur irlandais qui a connu la consécration avec ses livres jeunesse – et notamment «Le garçon en pyjama rayé» qui fut couronné de deux Irish Book Awards, traduit en 32 langues et adapté au cinéma – mais son œuvre en littérature « adulte » mérite également le détour. « Les Fureurs invisibles du cœur » est à ce jour son œuvre la plus ambitieuse : un roman-fleuve qui nous dépeint l’évolution politique et sociale de l’Irlande de 1945 à 2015, à travers les yeux d’un seul et même homme, Cyril Avery. Alerte Coup de cœur !
On suit la vie du dénommé Cyril de 0 à 70 ans, du ventre de sa mère aux derniers mois de son existence, racontée en 10 chapitres, chacun d’entre eux séparé de 7 ans.
Né d’une mère inconnue et adopté par un couple singulier, Cyril va tenter de trouver un semblant d’équilibre à défaut de pouvoir retrouver sa génitrice.
De l’Irlande corsetée des années 50 à 80, jusqu’à New York des années sida en passant par la vie de bohème d’Amsterdam, se succèdent drames absolus et moments de bonheur provisoires…
« Les Fureurs invisibles du cœur » est avant tout un roman-fleuve sur 70 ans qui retrace l’évolution des mentalités et des modes. On suit en effet le combat d’un homme et de son droit de vivre sa vie comme il l’entend.
S’il s’agit assurément d’un grand mélodrame, celui-ci est ponctué de magnifiques scènes de comédie, voire de burlesque, à la manière d’un écrivain auquel John Boyne se réfère, John Irving. L’auteur irlandais est particulièrement doué pour les dialogues et plusieurs d’entre eux sont d’une incroyable verve hilarante.
Le fil rouge principal s’articule autour des tourments de Cyril face à son homosexualité, des nombreuses difficultés et épreuves qu'il a pu rencontrer à l’époque à cause de sa sexualité. Mais au-delà de cette thématique centrale abordée de façon très juste, très dure et très touchante à la fois, on y aborde aussi en profondeur d'autres thématiques telles que la famille, l'amour, l'amitié, l'abandon, le pardon, la reconstruction ou encore la religion. La religion - qui d'ailleurs en prend largement pour son grade – dépeinte comme hypocrite et intolérante au possible.
L'ouverture du livre en particulier est phénoménale, très visuelle, avec cette jeune fille-mère condamnée à l'exil de son petit village irlandais par la diatribe haineuse d'un prêtre du haut de sa chaire. La suite est comme un feuilleton à épisodes où Cyril, né de mère inconnue et adopté par un couple singulier, va tenter de trouver un semblant d'équilibre à défaut de pouvoir retrouver sa génitrice. Le romancier est très rusé car le lecteur sait, lui, qui est cette femme que le héros du livre va côtoyer à plusieurs reprises à Dublin en ignorant son identité. Au passage, c'est sans doute le seul défaut que l'on peut reprocher à « Les Fureurs invisibles du cœur », son excès de hasards et de coïncidences. Mais on l'accepte facilement tellement John Boyne se révèle conteur inspiré, embarquant le lecteur dans une fresque passionnante qui nous transporte de l'Irlande des années 40 où on peut tuer son fils homosexuel et ne pas être condamné - puisque le crime a «été commis sous l'effet de la provocation extrême que constituait le fait d'avoir un fils mentalement dérangé» - au référendum de 2015 où 62% des Irlandais votent en faveur du mariage homosexuel.
Un roman-fleuve réussi qui marquera le lecteur très longtemps, on passe par toute une série d’émotions : du rire au larmes. L’écriture est unique, les personnages forment un groupe éclectique, mais cohérent. C’est aussi l’histoire du passage à l’âge adulte, une quête émotionnelle, une quête identitaire.
Il y a certes quelques coïncidences « flagrantes », mais elles sont toutes excusées en ce qu’elles servent une fresque romanesque passionnante et inspirante. Coup de cœur !
Avec pour toile de fond l'Irlande de 1945 à 2015, la vie de Cyril Avery n'a pas été un long fleuve tranquille. Sa mère naturelle l'a abandonné le jour de sa naissance et il a été confié par une soeur rédemptoriste bossue à un riche couple en mal d'enfants : Charles et Maude Avery.
Lui est banquier, elle est écrivain. S'ils ne sont pas maltraitants, Charles et Maude rabâchent à longueur de temps au jeune Cyril qu'ils sont ses parents adoptifs et que lui-même n'est pas un véritable Avery.
Le jeune garçon grandit sans réelle affection et dans la solitude. Ce n'est qu'arrivé à l'adolescence qu'il va créer des liens d'amitié avec Julian, son compagnon de chambre d'internat. Mais cette amitié est plutôt un amour profond et secret que Cyril porte à Julian.
En effet, dans une Irlande dominée et dirigée par l'Eglise catholique, où les prêtres sont tout puissants et dont les comportements ne sont jamais remis en cause par la société, il ne fait pas bon être homosexuel. D'ailleurs, il est coutumier de dire que l'homosexualité n'existe pas en Irlande !
Cyril devra alors apprendre, comme tous les autres, à cacher sa préférence sexuelle, à tricher et se contenter d'étreintes sordides à la sauvette. Dans un dernier élan de désespoir, il finira même par se marier.
Heureusement, son instinct de survie sera le plus fort lui donnant le courage de quitter l'Irlande où il étouffe. Nous le suivrons alors aux Pays-Bas puis aux Etats-Unis dans sa quête d'amour et de liberté.
John Boyle dresse dans ce roman un portrait magnifique d'un homme qui n'aspire qu'à être lui-même face aux préjugés, à l'hypocrisie de toute une société dominée par les doctrines de la religion où l'amour de son prochain et la tolérance sont loin d'être appliqués.
Du jeune homme timide qui souffre à l'homme mûr, puis au vieil homme en fin de vie qui assume pleinement qui il est, on suit avec grand intérêt et empathie la vie de Cyril Avery.
Une église dans un petit village irlandais de 1945. Toute l'assemblée est réunie comme chaque dimanche. Et là, le Révérend se lance dans une vindicte à l'encontre d'une jeune fille de 16 ans qui est tombée enceinte. Devant son refus de dénoncer son complice, il la bannit de la communauté sans que personne de sa famille ne réagisse. Pour la jeune fille ne reste que la solution d'aller se réfugier à Dublin.
C'est ainsi que commence le voyage de Cyril, notre héros. Le fils de cette jeune femme qui va nous narrer son existence de 1945 à 2015.
On le retrouve ainsi tous les 7 ans à des périodes charnières.
Une manière pour l'auteur de mettre l'emphase sur les instants déterminants d'une vie.
Une manière aussi de conjuguer les ellipses et de passer sous silence certaines périodes. Charge au lecteur d'imaginer ce qui se passe dans cet entre deux avec les morceaux du puzzle livrés à chaque étape.
Une manière enfin d'embrasser la société et de montrer ses évolutions sur plus de 70 ans. Miniatures d'une époque en mouvement.
Ce pavé, cela faisait quelques temps que je tournais autour et il a accompagné mes deux premières journées de vacances. Pour un périple entre Irlande, Pays-Bas et Etats-Unis. Un périple sur les traces du passé de notre narrateur.
J'ai tellement aimé la voix de Cyril, son regard sur le monde, ses effets d'annonce dans la narration.
Son récit tantôt drôle, tantôt poignant nous permet de mieux appréhender la vie en Irlande. Une Irlande rigide et hypocrite pour ceux qui ne rentrent pas dans la norme. Une Irlande qui évolue vers une modernité où le poids des conventions peut encore peser dans certains milieux.
La galerie des personnages secondaires est tout aussi réussie que le héros. Je crois que je garderai longtemps en mémoire certains d'entre eux comme Charles et Maud Avery, Alice ou Julian.
Comme je garderai longtemps en mémoire certaines scènes justement avec Julian.
Bref, vous l'aurez compris : les Fureurs invisibles constituent un roman fort, incarné et aux multiples thématiques. Ainsi qu'un coup de cœur que je ne peux que vous conseiller
Magie de la littérature, j'ai adoré ce roman dès les premières lignes. Immédiatement, il ne vous lâche plus, il vous emporte avec lui. J'aurais voulu m'abstraire du monde et rester dans ma lecture jusqu'au mot fin sans devoir m'arrêter.
Le narrateur nous raconte sa vie, depuis sa conception dans le péché, car sa mère n'avait que seize ans et ça se passait en 1945. Elle fut chassée par ses parents après avoir été copieusement insultée par le curé pendant la messe. Elle accoucha à Dublin, où, seule et sans argent, elle confia son fils à l'adoption.
C'est ainsi que Cyril, enfant à la maturité étonnante, grandit chez les Avery ses parents adoptifs, un couple dysfonctionnel passablement déjanté.
J'ai eu sans cesse l'impression d'être parachutée dans un monde inconnu. L'Irlande, pays étrange pour moi qui n'en connaissais que le nom et la situation géographique, m'est apparu extrêmement puritain et intolérant, presque moyenâgeux. D'ailleurs l'auteur le dit explicitement que "L'Irlande est épouvantablement rétrograde, dirigée par des curés malveillants, malintentionnés et sadiques [...]"
J'ai adoré Cyril qui, à sept ans avait déjà un regard acéré sur ce qui l'entourait, qui se rendait bien compte qu'il ne fonctionnait pas comme la majorité des gens, et qui acceptait la place étrange qu'il occupait auprès de ses parents adoptifs, pas vraiment un meuble mais pas un enfant non plus. D'ailleurs les parents sont des phénomènes dans leur genre, complètement inconséquents, égoïstes et superficiels mais jamais malveillants. En réalité, tous les personnages sont incroyables et souvent très drôles.
Cyril est torturé par sa conscience : il déteste le mensonge. Or, à l'époque, l'homosexualité était pénalement réprimée en Irlande ce qui l'obligeait à cacher ce qu'il avait compris sur lui-même depuis très longtemps. Sans parler de l'homophobie ambiante totalement assumée par tout un chacun et la violence qui en résultait à l'encontre des homosexuels considérés comme des pervers et des moins que rien.
Les nombreux personnages et leurs destinées sont passionnants.
Chose à laquelle je ne m'attendais pas en commençant ce livre, j'ai énormément ri ! Des dialogues totalement hilarants ponctuent ce roman. C'est d'une drôlerie incroyable alors que le sujet est douloureux dans les époques que le narrateur traverse, toutefois sans jamais donner dans le pathos, bien au contraire, tout en étant très émouvant par moments.
C'est un énorme coup de cœur que ce roman qui nous dit la difficulté, la douleur et la peur souvent, de vivre son homosexualité selon l'endroit et l'époque où l'on nait. L'auteur met en exergue la beauté intérieure de ceux qui en sont pourvus, nous éclaire sur les liens invisibles et les pirouettes du destin qui se jouent de nous.
J'ai adoré ce récit d'une vie entière et de toutes celles dans son sillage, raconté avec tant de verve et de délicatesse aussi, qui nous montre l'évolution de la société irlandaise qui a eu bien du mal à s'ouvrir l'esprit, de 1945 à nos jours.
Une chose est sûre, c'est que je vais poursuivre la découverte de l'œuvre de John Boyne qui vient d'entrer dans mon panthéon des auteurs incontournables auprès de Yasmina Khadra, Pat Conroy, Jeanine Cummins, Lance Weller, Anne Steiger, Maria José Silveira, Laurent Gaudé et Paul Auster entre autres.
Les 853 pages lues en cinq jours, c'est dire si l'histoire est prenante.
Je suis une nouvelle fois conquise par John Boyne.
Des années 1940 à nos jours, ce roman retrace la vie d'un homosexuel dans une Irlande répressive et brutale.
Ce récit aborde également l’intolérance, la position des femmes, le pouvoir de l'Église, l’hypocrisie de la société, l'amour, l'amitié et la fraternité à travers un personnage humain et attachant.
C'est émouvant, déchirant mais drôle aussi parfois notamment par la qualité des dialogues.
Il est question d'identité bien sûr mais aussi de résilience et de ce qui constitue une famille.
La plume de l'auteur est précise et élégante.
Malgré ses 600 pages, l’histoire est rythmée, les personnages sont haut en couleurs et émouvants.
J'ai souri, j'ai été émue, j'ai été captivée.
J'ai adoré.
On est en 1945, en Irlande. Catherine Goggin, enceinte sans être mariée, est ce que l'on appelle une fille mère. Elle est bannie de son village à l'ouest de Cork à l'âge de 16 ans. La jeune fille décide de venir s'installer à Dublin.
Cyril Avery, enfant adopté par un couple de gens riches et exubérants, dépourvus de sentiments à son égard, est le narrateur de ce récit. C'est sa vie qu'il retrace au fil des pages dans ce grand roman initiatique.
Voilà comment commence cette immense saga, se déroulant sur 70 ans.
Ceux qui me suivent depuis un moment ici savent que j'adore les sagas. Dès les premières lignes je me suis laissée entraîner dans ce récit.
Un voyage dans une Irlande sans fard. Visite de Dublin à travers ses rues et ses pubs. Plusieurs thèmes abordés ici : l'homosexualité dans une Irlande très conservatrice, la discrimination, le clivage catholiques / protestants très présent avec les attentats de l'IRA, l'omniprésence de la religion et du clergé dans la pensée et les actes de chacun, les années sida.
La plume de John Boyne, que je découvre, est très agréable, elle se lit tellement bien, que l'on ne voit pas les pages qui défilent sous nos yeux. Elle nous propose une plongée dans le Dublin des années 40 à nos jours.
Bémols : certains dialogues un peu trop caricaturaux et artificiels à mon goût. Le parallèle entre les différentes histoires manque de subtilité. Et puis une fin qui ressemble plus à un conte. Mais cela n'a pas dû tout entamé mon plaisir lors de cette lecture.
Un roman que j'ai adoré et dévoré.
"Nous étions en 1959, après tout. Je ne savais presque rien de l'homosexualité, en dehors du fait que succomber à ce genre de désir était un acte criminel en Irlande qui donnait lieu à une peine de prison."
"Nous haïssons ce qui nous effraie en nous-mêmes."
"C'est déjà tellement pénible de vivre dans ce pays avec toutes les histoires que font les gens et l'hypocrisie que nous voyons partout, mais n'est-ce pas le comportement de personnes âgées qui ne se rendent pas compte que le monde dans lequel nous vivons a changé ?"
"Je savais une chose avec certitude : c'était terminé. Plus d'hommes. Plus de garçons. À partir de maintenant, il n'y aurait plus que des femmes. Je serais comme tout le monde.
Je serais normal, même si ça devait me tuer."
Franchement excellent de bout en bout, on né décroche jamais, on s'installe pour des heures dans cette saga haletante... C'est passionnant autant cruel que tendre dans un pays - Irlande - qui laisse finalement peu de place au sentimentalisme, mais qui, en revanche, autorise toutes les formes de passion, même les plus destructrices. C'est un reflet fin, subtil, de l'histoire sociétale, politique d'un pays, de personnages sur plusieurs décennies. envoûtant totalement envoûtant... CM
Reniée par sa famille, bannie du village par le prêtre catholique, Catherine Goggin se retrouve à Dublin à seize ans, enceinte et sans le sou. En cette année 1945, dans la très catholique Irlande, les filles-mères sont considérées comme des prostituées et n’ont souvent d’autre choix que de confier leurs bébés à l’adoption. Son fils devient donc Cyril Avery, l’enfant d’un couple aisé et excentrique qui l’accueille avec charité mais indifférence. Il ne sera jamais un vrai Avery, qu’il se le dise ! Cyril a sept ans quand il fait la connaissance du fils de l’avocat de son père adoptif et éprouve un véritable coup de foudre pour le beau et sûr de lui Julian. Ainsi Cyril se découvre gay et en grandissant il va affronter les préjugés et la sévérité d’un pays qui ne se contente pas de bannir les homosexuels. On peut les emprisonner, les tabasser et même les tuer tant ils sont des dégénérés insupportables dans une société encore régie par un clergé catholique intolérant et rigide. Son salut viendra avec sa fuite et c’est hors de l’Irlande qu’il pourra enfin s’épanouir, aimer, être aimé et assumer sa sexualité. Viendront les années 80, le Sida, des rencontres, des pertes, des deuils, des retrouvailles et l’espoir de retourner en Irlande pour enfin se réconcilier avec son pays, son passé, son histoire.
Oh là là quel livre !! L’épopée d’un homosexuel irlandais de 1945 à 2015 avec une galerie de personnages hauts en couleurs, des drames, des joies, de l’amour, de la haine, du sexe et des curés.
L’ombre de John Irving plane sur Les fureurs invisibles du cœur et John Boyne ne s’en cache pas, le livre lui est dédié et son personnage lit Le monde selon Garp. On retrouve l’ambiance de A moi seul bien des personnages, pour le cheminement d’un homosexuel et l’évolution de la société. S’y ajoute une similitude avec les thèmes abordés dans Inishowen de Joseph O’Connor ou Philomena de Martin Sixsmith.
Mais qu’on ne s’inquiète pas, John Boyne a son propre style. Entre tendresse, tristesse, réalisme et une bonne dose d’humour, il nous emporte dans le tourbillon de la vie d’un homme né trop tôt, au mauvais moment, au mauvais endroit. Tant d’années gâchées à vivre dans la honte, à se contenter de rapports sexuels rapides, discrets, la peur au ventre. John Boyne en profite pour égratigner une société puritaine et hypocrite, une religion catholique qui l’est tout autant et critique vivement les hommes d’église, moralisateurs, intolérants, toujours prêts à juger et à condamner. Cyril Avery est un personnage qui émeut, qui agace mais qu’on accompagne avec bonheur tout au long de ces plus de 800 pages, avec tous ceux qui l’entourent, ses curieux parents adoptifs, son meilleur ami et amour de jeunesse, sa mère biologique, son épouse légitime, son grand amour, etc., tant de personnages bien décrits, à la forte personnalité, qu’on quitte avec regret.
Tout sonne juste dans ce roman addictif, émouvant et plein d’espoir. Un énorme coup de cœur.
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