"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'Amour ne connaît pas de solutions. Roméo et Juliette finissent par se suicider, ne pouvant s'échapper d'un monde toujours en guerre, symbolisé par la rivalité entre les Capulet et les Montaigu. L'Amour, se demande-t-on, est-il possible alors ? Aujourd'hui, on dirait que l'acte sexuel avec la femme est devenu le critère de la réussite, la réponse à tous les doutes masculins, dans un monde toujours entraîné dans une course à la performance. Roméo, lui, est un personnage qui se tient en retrait, avant de sombrer dans la nuit. Les affaires politiques le préoccupent peu. C'est un visionnaire, il voit l'horizon des choses éternelles avec Juliette. Mais l'Amour est un tyran, il ne laisse aucune place au hasard et veut croire en Dieu pour la nécessité de leur histoire, et il laisse à la fin deux cadavres comme les témoins d'une destinée implacable, dans les yeux de l'humanité.
Atteint de schizophrénie, l'auteur ne souffre pas de sa maladie, au contraire. À l'instar des Anciens, il considère son délire comme la manifestation d'une déesse lutine. D'un point de vue intellectuel, il croit davantage à la fin du monde qu'au progrès. En proie à un amour non partagé, cet ancien disciple de Socrate a atteint un âge où la fin d'un cheminement philosophique se révèle le commencement d'un autre.
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