"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un pauvre gars, tombé pour cambriolage, cherche vainement à se réinsérer dans la société, à la fin des années quarante. Trois mois de recherches infructueuses, son statut d'ancien détenu le rend interdit de séjour dans la capitale et la région parisienne. Cette interdiction, c'est la trique, une pratique ignominieuse, que l'auteur dénonce, qui contribue à faire de ces hommes des hors-la-loi et des criminels !
Dissimulant son statut de tricard, il réussit à retrouver du travail et à revoir la femme de sa vie, Geneviève. Las ! On n'échappe pas à son destin. Il se retrouvera en prison pour un délit qu'il n'a pas commis.
À cette époque, on trouve de tout en taule : Beaucoup de condamnés de droit commun, d'anciens militaires, des résistants, des collabos... On trouve aussi quelques politiques qui ont trahi et se sont reniés, ainsi qu'une foule d'autres types, des voleurs de poules, des trafiquants de peaux de lapin...
Les flics ont toujours raison est un polar ou le récit de gangsters prend des allures de romans de moeurs, de témoignage à chaud. Publié en 1949, il fait du roman policier un brûlot, et l'inscrit dans la littérature contestataire.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !