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Le temps.
C'est justement le temps que je ne supporte pas. je ne supporte pas le temps. le temps, de deux choses l'une : ou il ne passe pas, ou il passe trop vite. tu me fais un horaire, un pense-bête, une horloge, un réveil pour que je puisse aller et venir dans le temps ? parce que je ne peux vraiment pas supporter ce temps comme il est, d'un bloc, compact, le monstre, la peur, la mort. dis-moi " demain " ou " à dans un mois ", mais ne me dis pas " peut-être ".
" peut-être " me largue dans le temps, " peut-être " me tue. ne me dis pas " jamais " non plus. " jamais " délimite un chemin, je ne veux pas de ce chemin. " jamais " est le chemin de la mort. je n'en peux plus de la mort, mon vieux, cette mort qui n'en finit pas de me tomber ainsi, choquante, pesante, entre les mains. de quoi crois-tu donc qu'elles sont faites mes mains ? de fer ? de bois ? de ciment ? elles sont faites de chair, mon vieux.
Je suis humaine, mon vieux. faut-il le crier ? je suis humaine. tu m'entends ? je suis humaine. mes mains sont faites de la chair que deux clous peuvent perforer jusqu'à les planter dans le bois de la croix. mes mains sont faites de la chair qui éjacule du sang, je suis humaine, mon vieux.
Mon dieu, je vais mourir. marilène felinto.
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