Cette recherche porte sur les extensions de certaines agglomérations du Nord-est algérien. Elles se sont effectuées selon un processus qui est passablement méconnu et elles se sont opérées graduellement, sans principe directeur, ni direction précise, tout ayant à la fois des fondements communs et des éléments différents. Notre analyse a porté sur les modalités de cet étalement et les multiples enjeux qu'ils recouvrent. Ce sont trois grands aspects essentiels qui sont examinés : la nature et l'importance des emprises foncières qu'elles soient légales ou illicites, les modes d'occupation du sol (type de lotissement et d'habitat réglementé ou informel) et leur cadre d'aménagement et de fonctionnement (en faisant appel aux acteurs de la gouvernance à savoir les associations, les autorités locales). Cela nous a permis de saisir les mécanismes et les conséquences du processus d'étalement pour chacune d'entre elles et d'examiner les relations de causalité entre chaque segment. Les exemples retenus appartiennent aux différents échelons de l'armature urbaine qui sont une métropole (Constantine), une grande ville (ville nouvelle Ali Mendjeli) et une ville moyenne (Taher).
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