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De quels auteurs ascétiques saint Ignace s'est-il inspiré ? Depuis leur première ébauche jusqu'à leur approbation officielle par Paul III, quels états successifs ses Exercices ont-ils présentés ?
Dès longtemps, les deux questions ont préoccupé les érudits. La courte bibliographie que nous allons donner indiquera les travaux récents les plus importants.
Pour notre part, nous nous attacherons à résoudre, à éclairer tout au moins la seconde question. Nous ne traiterons des dépendances littéraires que dans la stricte mesure où elles fournissent quelque renseignement d'ordre chronologique.
La tâche ainsi limitée est devenue plus facile depuis qu'ont été publiés en un même volume, dans la collection des Monumenta historica Societatis Jesu, ces textes précieux : l'autographe espagnol de saint Ignace, en réalité simple copie de son manuscrit, annotée toutefois de sa main, - la traduction latine dite versio prima, en deux rédactions quelque peu différentes : l'une (A) datée de 1541, l'autre (B) soumise aux censeurs romains en 1548, - la vulgate, autre traduction latine plus élégante, présentée aux mêmes censeurs, approuvée par eux comme la précédente et longtemps seule publiée, - la traduction littérale du texte espagnol exécutée par le R. P. ROOTHAAN, - enfin deux manuscrits, l'un de Cologne, le Coloniensis, l'autre de Rome, le Reginensis, dont nous dirons plus loin l'origine.
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