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la vérité est, enfin, en marche.
le bon sens près de chez vous, signature publicitaire incontestablement ancrée dans l'inconscient collectif français, a du plomb dans l'aile. la formule n'a plus rien à voir avec le crédit agricole d'aujourd'hui. pour la première fois dans l'histoire de la banque, les dirigeants du groupe crédit agricole mutuel spolient, en effet, leurs " actionnaires " majoritaires à savoir les 5 700 000 sociétaires, véritables propriétaires du capital.
acquisitions successives, filialisations diverses, privatisation puis entrée en bourse auraient installé le crédit agricole mutuel aux premières places dans la rude compétition que se livrent les banques en france et dans le reste du monde. loin des principes fondateurs de la coopération et de la solidarité paysanne, aux antipodes des intérêts des sociétaires, quelques hauts dirigeants du groupe se sont servis de la puissance de la banque verte, sinon avec la complicité des pouvoirs publics et des juges, au moins en se servant de leur passivité pour les premiers et de leur méconnaissance en matière de coopération pour les seconds afin d'en faire un outil au service d'ambitions hors de propos.
jean-loup izambert et hugo nhart, journalistes d'investigation indépendants et spécialistes des réseaux financiers, démontrent rigoureusement avec textes de lois et témoignages, le mécanisme par lequel des générations de paysans sont dépossédées d'un siècle de travail au sein de leurs sociétés coopératives de crédit agricole mutuel. les auteurs décryptent également la manière dont les fonds déposés par les sociétaires partent aujourd'hui dans d'étranges opérations financières.
jean-loup izambert et hugo nhart délivrent, enfin et surtout, les atouts dont disposent, bien souvent sans le savoir, les sociétaires et clients du crédit agricole mutuel pour demander des comptes aux dirigeants et rétablir, ainsi, la coopération en faisant valoir leurs droits. "le dispositif imaginé est un hold-up au détriment des sociétaires" dénonçait françois guillaume, ancien ministre de l'agriculture de jacques chirac entre 1986 et 1988, lors de l'entrée en bourse du crédit agricole orchestrée par le gouvernement de lionel jospin.
"cette opération est un formidable processus de spoliation des contribuables et des sociétaires comme on n'en a jamais vu dans l'histoire du monde bancaire" confirme, quant à lui, alain baranger, président du syndicat national/de l'agriculture qui réclame l'ouverture d'une commission d'enquête parlementaire.
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