Le panthéon gallo-romain doit sa diversité au brassage culturel et cultuel. Cette capacité à absorber les cultes issus des conquêtes avait pour but de protéger religieusement l'Empire. Les dévotions barbares étaient intégrées ou assimilées pour accroître les largesses divines. Les déesses mères sont le symbole de cette rencontre entre les peuples et leurs échanges. Depuis la préhistoire, la croyance en ces Mères servait à demander ou à rendre grâce aux bienfaits de la terre. La fertilité et la fécondité sont associées aux déesses mères dont les représentations les plus connues sont les femmes à l'enfant et à la corne d'abondance. Mais en réalité, ce culte est plus complexe et plus varié. Cet ouvrage est un essai de définition et de localisation de ces divinités féminines.
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