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La modernité occidentale a bouleversé en un temps très bref, à peine un siècle, un paysage planétaire pré-contemporain très divers, traduction d'une géographie culturelle morcelée. Les cultures physiques, « mouvements corporels » enchâssés dans divers espaces-temps normatifs, ont elles aussi connu de significatives transformations. La diffusion du sport, quelle que soit l'analyse historienne défendue, impérialisme ou hégémonie, s'inscrit dans ce processus de globalisation culturelle. Toutefois, depuis plus d'un siècle, poussent aux quatre coins du monde des attentes plus « viscérales » que le simple « souci de soi » qui favorisent le renouveau de cultures physiques pré-modernes ou des usages identitaires du sport. Le besoin profond de sauvegarder ou de retrouver coûte que coûte un lien avec un patrimoine ethno-moteur pré-contemporain au lendemain de la décolonisation ou l'usage du sport pour ré-agréger en contexte d'immigration ou diasporique des populations déracinées sont deux révélateurs d'une demande historique de communauté.
La connaissance de ce processus d'hétérogénéisation du monde, pour reprendre le mot d'Arjun Appadurai, mobilise nombre d'historiens français et étrangers. Cet essai met en avant la « frontière » comme nouvel objet d'histoire. Il entend promouvoir les recherches d'histoire comparée dans le domaine des usages des cultures physiques contemporaines à vocation communautaire.
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