"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Nul n'échappe à dimanche, il est le fils de prince qui va régner. Les cloches sonnent car dimanche est comme Dieu, il a besoin tout de même de publicité.
Nul n'échappe à cette brusque détente des muscles, des nerfs et des habitudes, valable pour toute une civilisation.
Cette saveur d'acacia, de puits d'amour, de linge propre, de pantalons naphtalines, d'apéritifs au cassis, de chien lavé, de devantures fermées, de journal ouvert à la page des spectacles, de bureaux vides, d'indicateurs compulsés, de queues au guichet grande banlieue, d'oeufs durs voués à éclater dans l'herbe, de boy-scouts, de lits défaits où l'on a flâné pour s'offrir un complément de baisage ou de sommeil - c'est la saveur du dimanche matin, à laquelle nul n'échappe.
Dans ce roman, Jacques Laurent ne cesse de flâner. A chaque page, il fait l'éloge de quelque chose. L'éloge du métro et celui de Paris l'éloge des jolies passantes que l'on appelle « les petites délicieuses » ; l'éloge du printemps et celui du dimanche... C'est une leçon de plaisir, une école du ravissement. A la fin, le lecteur découvre que ce gros roman lui a, fait accomplir un tour du monde des sensations et des sentiments.
François BOTT.
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