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Le 6 juillet 1975, Ahmed Abdallah proclame l'indépendance des îles Comores.
Pour l'aimable peuple comorien s'ouvre un quart de siècle de turbulences. En 24 ans on attribue à l'archipel aux sultans batailleurs 18 coups d'État ou tentatives de coups d'Etat. Exilé en août 1975 par le révolutionnaire Ali Soilihi qui ne survécut pas au naufrage de sa République des imberbes... Ahmed Abdallah, revenu au pouvoir, parvint pendant dix années à préserver l'unité d'un petit état fragilisé par les velléités sécessionnistes, l'agitation des ambitieux et la présence des mercenaires de Bob Denard qu'Ali Soilihi avait eu l'imprudence d'introduire dans un jeu qu'ils rendaient mortel.
Il maintint d'étroites relations avec la France, en dépit des critiques qu'y suscitait son régime et du différend qui l'opposait à l'ancienne puissance coloniale à propos de Mayotte. A la veille de son troisième mandat présidentiel, il fut, en novembre 1989, assassiné par les mercenaires dont, en 1985, des comploteurs marxistes-léninistes avaient planifié l'élimination.
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