Parmi les activités humaines identifiées comme étant les plus préjudiciables au climat, deux types émettent plus de dioxyde de carbone (CO2) : la combustion de l'énergie fossile (pétrole, charbon, gaz) et la dégradation des forêts (17,4 % de CO2/an). La conservation et la restauration des forêts pourraient jouer un rôle important dans l'adoucissement du climat en raison des fortes densités de carbone stockées dans leur végétation et de leur potentiel à absorber le carbone de l'atmosphère. En Afrique, les pratiques agroforestières constituent une composante importante de l'utilisation des terres et des systèmes de gestion des ressources. Ils représentent donc une forme possible d'agriculture conciliant production durable et respect de l'environnement. La connaissance du stock de carbone des formations végétales est donc nécessaire aux chercheurs pour mieux planifier leur utilisation dans les programmes de mitigation des effets du changement climatique. Le présent manuel donne un aperçu synthétique de l'étude de cas des systèmes agroforestiers de la Ménoua, Ouest-Cameroun.
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