"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dirigé par Georges Nivat et Michel Aucouturier.
Ce cahier a été conçu avant tout comme un hommage collectif à celui qui n'était pas encore le quatrième « prix Nobel » de la littérature russe : hommage de lecteurs fervents, mais aussi d'historiens de la littérature conscients du fait que Soljénitsyne est de ces rares écrivains qui, de leur vivant déjà, font d'emblée partie de l'histoire et qu'il était par conséquent possible et même nécessaire d'aborder son oeuvre dans un esprit d'objectivité scientifique. Les études et témoignages réunis dans ce Cahier forment la troisième et plus volumineuse partie.
Dans le même esprit, la deuxième partie de ce recueil réunit tous les documents connus ayant trait à ce qu'on appelle l'affaire Soljénitsyne. Ces documents éclairent non seulement la personnalité et l'oeuvre d'Alexandre Soljénitsyne mais aussi le problème plus général de la situation de l'écrivain dans la société soviétique d'aujourd'hui. Plusieurs des textes que comporte cette deuxième partie ont déjà été présentés au lecteur français. Nous en avons ajouté beaucoup d'autres et en particulier ce document extraordinaire que constitue le choix d'extraits de lettres reçues par l'écrivain à la suite de la parution d'Une journée d'Ivan Denissovitch. Il nous a semblé nécessaire de réunir tous ces documents connus ou inconnus, toujours dans une traduction nouvelle, afin de donner au lecteur d'aujourd'hui - en pensant à l'historien de demain - un dossier aussi complet, aussi clair et aussi sûr que possible.
La première partie enfin voudrait compléter la liste des traductions françaises de Soljénitsyne. Ici nous avons réuni des oeuvres qui étaient déjà connues en russe et presque inconnues en français. Ces textes, sans avoir l'ampleur ni peut-être la richesse des grands romans, éclairent chacun un aspect un peu ignoré de l'écrivain Soljénitsyne : ses dons de poète (Etudes et Miniatures), de dramaturge (Flamme au vent), de nouvelliste (Zacharie l'Escarcelle, La main droite, La procession pascale) et même de polémiste (Lettre ouverte du 15 juin 1970). De tous ces textes, seul Zacharie l'Escarcelle a paru en URSS, en janvier 1966, dans la revue Novy Mir. C'était la dernière fois que Soljénitsyne avait accès aux éditions de son propre pays.
Numérisation réalisée avec le soutien du CNL.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !