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Aragon doit à son exceptionnelle longévité, que d'aucuns n'hésitent pas aujourd'hui à lui reprocher, comme ils font plus ou moins grief à Jean Paulhan de n'avoir pas été fusillé avec ses camarades du réseau du Musée de l'Homme, d'avoir eu, comme on dit, le dernier mot, au terme de cette traversée du temps qui s'acheva pour lui avec la disparition, en 1966, de son contemporain André Breton, et la mort, en 1968, de l'auteur du Guerrier appliqué, du Pont traversé et des Fleurs de Tarbes, son aîné de treize ans. L'article qu'il lui consacra dans Les Lettres françaises du 16 octobre 1968 - «Le Temps traversé» - prend tout naturellement la suite de ceux - «Lautréamont et nous» - qu'il avait consacrés l'année précédente à la «génération de 1917», et au souvenir de sa rencontre avec André Breton. Il s'éclaire de leur dialogue épistolaire, où l'on trouvera comme un avant-goût ce que pourrait être leur «correspondance générale», à laquelle se mêle aussi la voix croisée d'Elsa Triolet. Le «pêle-mêle des événements et des hommes» y touche constamment à ce qui fait l'homme, «dans ses rapports avec les autres», à ce que, «pour simplifier, dit Aragon, on appelle la politique». La politique, ou le roman, grâce auquel «le temps, comme un pont, se traverse : à la façon des voitures, mais aussi à la façon d'un fleuve».
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