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Entre 1939 et 1944, un certain Maxence publie dans le quotidien trifluvien des billets d'humeur.
Durant cette période, Trois-Rivières est toujours le fief de Maurice Duplessis, mais le «Chef» a repris son rôle de leader de l'opposition officielle. C'est une ville ouvrière, besogneuse, à l'image du reste de la province, mais aussi «la ville de la liberté». Trois-Rivières, «mollement assise au bord du fleuve qui coule à ses pieds, mène une vie paisible et sans fracas» nous écrit Maxence.
À Trois-Rivières comme ailleurs c'est l'époque de la censure, du rationnement, des efforts de guerre. C'est aussi le temps des suffragettes qui militent encore au Québec pour obtenir le droit de vote.
Maxence, c'est nul autre que Fernand Gagnon, reporter, chroniqueur municipal, courriériste parlementaire, éditorialiste, rédacteur en chef et directeur-gérant du quotidien Le Nouvelliste de 1955 à 1958.
«Parmi les grands problèmes dont se préoccupent, sans les solutionner, les meilleurs cerveaux, les sociologues, les politiciens et les économistes, se trouve le travail féminin.
À débattre cette brûlante question, on ne réalise d'ailleurs que trop sa complexité décevante.
Le travail féminin restera le sujet de conférence le plus passionnant, la controverse préférée des guérisseurs de la plaie du chômage.
Indispensable au foyer, la femme est un luxe au bureau, un luxe dont on ne saurait se passer.
Je gage que ceux qui m'auront lu jusqu'ici iront penser que je parle ainsi parce que les femmes ont maintenant le droit de vote.» Maxence, le 18 avril 1940.
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