"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Pourquoi des actions ou des objets pris tels quels dans le monde quotidien - une personne montant sur un tabouret ou des tuyaux d'arrosage disposés sur le sol - peuvent-ils être considérés comme des oeuvres d'art? Une réponse est que l'artiste est libre d'«artistiser», autrement dit de déclarer artistiques ces actions et ces objets, sur la base d'un décret théorique. Remontant aux origines de cette «relation de détermination» entre théorie et oeuvre d'art, l'auteur étudie d'abord les rapports que les artistes établissent d'une manière générale, depuis le XIXe siècle, entre leurs discours sur l'art et les oeuvres qu'ils créent. Il accorde ensuite une attention particulière aux relations de dépendance que certains artistes ont instaurées au XXe siècle entre théorie et oeuvre d'art, sous les signes de l'exploration artistique révolutionnaire (Malevitch, Marinetti, Schönberg), de la négativité délibérée et de l'ironie (Duchamp), et finalement sous le signe, dans certaines avant-gardes contemporaines, de la récupération décontextualisée et de la répétition passive.
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