Les ailes vénéneuses propose de suivre pas à pas le narrateur dans une société disloquée par une maladie d'origine inconnue. Il est assistant légiste du Docteur Leichmann dans la morgue d'une ville bientôt écrasée sous le poids des victimes d'une épidémie mortelle. La morgue est son royaume ou son paradis : il marche sur la ligne étroite qui sépare les vivants des disparus. De ce poste privilégié d'observation, il peut dresser un journal d'instants et de sensations perçus dans cet environnement particulier. La mort devient peu à peu l'objet d'une fascination perverse. Sous nos yeux, le narrateur devient poète. Il prend la plume et c'est en pleine lumière qu'il nous révèle sa métamorphose.
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